
Plus que trois jours avant Noël, et c’est la grande effervescence dans les marchés pour les préparatifs.
Si concernant les jouets et les cadeaux, les plus prévenants ont déjà fait leurs achats il y a au moins une ou deux semaines, les achats pour le repas de Noël seront probablement pour ce début de semaine. Pour l’instant, les marchands de volailles ne croulent pas sous les commandes, mais espèrent vendre leurs marchandises jusqu’au 25 décembre au matin, puis réservent le reste pour les préparatifs du Nouvel An. La dinde, élément clé du repas de fête à la malgache, n’est pas encore particulièrement prisée, du moins, le week-end dernier. « Je mentirai si je dis n’avoir rien vendu mais les affaires ne sont plus ce qu’elles étaient », se plaint Vola, marchande de volailles à Andravoahangy. Avant d’ajouter que l’année dernière, les recettes n’ont déjà pas été à la hauteur de ses espérances : « avant la crise (ndlr, la crise de 2009), je vendais jusqu’à 50 dindes par jour dès le 15 décembre, puisqu’il y a beaucoup d’associations, ministères et entreprises qui passent de grosses commandes, mais maintenant, il n’en est plus ainsi et au mieux je vends une vingtaine de volailles ces derniers jours », précise-t-elle.
Les marchands de volailles attendent ainsi jusqu’au dernier moment pour espérer voir arriver des vagues de clients. Côté prix, il faut compter entre Ar 75 000 et Ar 120 000 pour une dinde et légèrement moins pour une oie. Les canards et les poulets sont les moins onéreux, respectivement autour de Ar 45 000 et Ar 25 000 pour des volatiles de bonne taille. Quant aux légumes, une hausse des prix est également observée dans les marchés de la capitale. Les œufs ne dérogent pas à la règle, puisque les prix ont également augmenté depuis une semaine. Bref, les portefeuilles seront particulièrement sollicités pour les dix prochains jours !
Hanitra R.