
A la messe de minuit, jeudi soir, comme au culte de Noël, hier, les temples et les églises ont, sans doute, été les plus grandes attractions des deux derniers jours pour les chrétiens qui célèbrent la Nativité. Moment d’allégresse sur lequel les fidèles mettent un accent particulier. Comme tous les ans, ces édifices religieux ont tous connu une forte affluence. Et comme il s’agit également d’une fête où les enfants et l’esprit de famille occupent une place importante, les cadeaux sous le sapin et le repas du jour de Noël figurent aussi parmi les moments agréables de la fête de la Nativité.

Défavorisés. Mais il y a aussi ceux qui n’ont ni repas de fête ni cadeaux qui leur font briller les yeux. Des enfants des rues et des familles défavorisées pour lesquels Noël est un jour ordinaire, avec la même préoccupation : trouver de quoi se nourrir ou nourrir ses enfants. Pour eux, Noël ne diffère pas tellement des autres jours, sauf pour quelques exceptions, lorsque des bienfaiteurs, associations ou autres mécènes sont venus leur offrir quelques présents, des jouets et des friandises, à l’occasion des fêtes.
Au travail. Mais fête ou non, il y a également ceux pour qui Noël est synonyme de jour de travail. Assurant la permanence, les médecins, les employés des services d’urgence dans les hôpitaux et centres de santé, ceux des pharmacies de garde, certains éléments des forces de l’ordre, les divers techniciens et bien entendu, les médias. Il n’est pas rare de voir ces personnes qui fêtent Noël sur leur lieu de travail, faire la fête eux aussi, à leur manière, en attendant de retrouver leurs familles respectives pour lesquelles leur présence a certainement manqué !
Hanitra R.