Après le Kmf-Cnoe, ce fut au tour de quatre partis politiques de dénoncer également des irrégularités, lors du scrutin du 29 décembre dernier. Toujours à propos de ces élections, la CENI a aussi fait des remarques.
Des voix commencent à s’élever après les élections sénatoriales du 29 décembre dernier, et ce, dans l’attente des résultats officiels. Et pas plus tard qu’avant-hier, quatre partis politiques qui ont participé à ces sénatoriales, à savoir TIM, Mapar, MMM et Marina ont dénoncé des irrégularités, lors de ces élections. Ces partis entendent notamment porter plainte en vue d’annulation de ces élections sénatoriales. La Commission Electorale Nationale Indépendante a également fait des remarques ou plutôt a constaté des anomalies. Selon un des membres de la CENI-T, il y avait eu une erreur matérielle, dans le jargon technique, notamment il n’y avait pas de concordance entre les chiffres affichés dans les feuilles de dépouillement et les procès-verbaux. Il manque des feuilles de dépouillement dans les plis électoraux acheminés aux Sections de recensements matériels des votes (SRMV). Ce membre de la CENI-T a tenu toutefois à souligner que cela pourrait se produire par oubli ou par manque de rigueur, c’est selon.
Pressions. Le Kmf-Cnoe de dénoncer aussi des irrégularités qui ont été commises lors du scrutin du 29 décembre dernier. Il a notamment cité l’achat de voix dans certains bureaux de vote. Des pressions ont été exercées sur des grands électeurs, en l’occurrence des enseignants, par leur chef hiérarchique pour voter pour une telle liste. Toutefois, ce comité national d’observation des élections a reconnu que ces sénatoriales se sont déroulées dans le calme et que le taux de participation a été élevé, plus de 90%. Notons que le Kmf-Cnoe a déployé 900 observateurs répartis dans 86 districts du pays, composés notamment d’observateurs fixes et mobiles.
Dominique R.
