Un « tsong » dans le coup ! Enième perquisition dans la cité de Val Pinson hier par les enquêteurs de l’affaire kidnapping d’Arnaud. Cette fois-ci, la maison d’une personne métisse chinoise connue dans le quartier a fait l’objet d’une fouille minutieuse. Secret de l’enquête étant, rien n’a filtré de cette opération des agents de la police judiciaire. Cinquante jours après sa détention, les éléments des forces de l’ordre et les ravisseurs continuent de jouer au chat et à la souris. Sur place, certaines indiscrétions parlent d’une cachette dans une maison située au centre de la forêt et à quelques heures de la route nationale 2. La liste des présumés auteurs continuent de s’allonger. On parle de Dada, de Tsong, de Tisbone parmi les acteurs du kidnapping. A croire nos sources, Tisbone est un homme robuste avec les cheveux longs et de surcroît un as des arts martiaux. Le jour de l’enlèvement, le groupe de malfrats avait utilisé une voiture de marque Peugeot 305 de couleur grenat et un autre tout-terrain de marque Nissan Pathfinder. Les renseignements ne manquent pas sur cette affaire, mais le résultat reste le même : Arnaud demeure introuvable. Le premier endroit auquel il a été camouflé aurait été localisé et vérifié. Après quelques jours de détention, il aurait été emmené dans un autre local que les limiers ignorent pour l’instant. En tout cas, il est fort possible qu’il ne soit plus en détention à Toamasina ni aux alentours. L’usage de la technologie reste un véritable blocage dans la résolution de l’affaire. Tous les essais de localisation indiquent que les appels provenaient du quartier de Val Pinson. Et pourtant, les perquisitions n’ont rien donné. Un fait qui laisse penser, que les appels ont été transférés à partir d’autres numéros. A Toamasina, la déclaration commune des juges condamnant les perquisitions à leur domicile ne semble pas plaire aux observateurs de cette affaire. La découverte chez un personnel de la justice de la voiture Mitsubishi détournée et utilisée par les malfrats durant le kidnapping, indique que des gens de la justice pourraient-être mêlés dans l’affaire. C’est dans ce sens que la déclaration a été qualifiée de deux poids deux mesures par les observateurs à Toamasina, souhaitant ainsi que toutes personnes se doivent d’être traitées sur un pied d’égalité.
D.R