Des tirs croisés, des critiques allant jusqu’à des témoignages contre le HVM ont fait de beaucoup de bruits depuis la tenue des sénatoriales. Pour le parti au pouvoir, ce ne sont que des manœuvres visant à manipuler l’opinion publique. Un de ses partisans a évoqué le cas de Manakara, en dénonçant un faux témoignage et une usurpation. « Une personne a prétendu être le président du conseil municipal de la Commune d’Ambila, du district de Manakara. En effet, il a utilisé le vrai nom du détenteur du poste, mais son visage ne ressemble en rien au vrai, d’autant plus qu’il n’habite même pas à Ambila, contrairement à ce qu’il prétend », a informé Rostand Randriampilamanana, membre du Cabinet au sein du Ministère des Postes, des Télécommunications et des Nouvelles Technologies (MPTNT), non moins natif de la Commune rurale d’Ambila.
Fausse accusation. D’après Rostand Randriampilamanana, l’usurpateur a reproché au HVM d’avoir trafiqué la voix du président du Conseil municipal d’Ambila, qui aurait, soit disant, voté pour le Mapar. « Or, ce grand électeur a bien voté en faveur du candidat du parti au pouvoir, contrairement aux informations véhiculées », a-t-il rassuré. En outre, il n’a pas hésité à pointer du doigt la présidente de l’Union Nationale Malgache pour les Droits de l’Homme (UNMDH), Hanitriniala Rafolisisoa, pour avoir véhiculé de fausses informations. « C’est elle qui a évoqué le cas d’irrégularités à Ambila. Ce n’est pas une belle manière de fustiger le pouvoir. Nous avons tous le droit de critiquer le gouvernement, mais cela doit se faire avec honnêteté et dans le but d’améliorer les choses. L’intervention de l’UNMDH concerne l’éducation civique et non la manipulation de l’opinion publique », a-t-il déclaré.
Recueilli par Antsa R.
