La mort atroce d’une dame de 70 ans a effrayé tout Ambohitsoa. La nouvelle a vite fait le tour du quartier pour créer la psychose pour ses habitants. Rappel des circonstances, la dame allait rentrer chez elle, à Ambohitsoa, après une séance de prière dans une église de la capitale. A peine deux minutes de sa sortie du transport en commun et à une centaine de mètres de sa demeure, des malfrats l’ont agressée. Elle a reçu des coups de couteaux, dont celui au poumon qui lui a été fatal. Les bandits l’ont tuée pour la délester uniquement, son téléphone portable. Déjà que cette violence mortelle a semé la panique parmi les habitants du quartier, le fait de savoir plus tard que la pauvre victime a subi un viol collectif les ont davantage fait paniquer. Quoi de plus normal : le fait que ces criminels aient osé s’attaquer à une dame sans défense confirme la thèse que ce sont des hommes sans âmes. Sur place, l’on a appris qu’une autre dame qui avait à peu près le même âge a aussi trouvé la mort, deux semaines plus tôt, dans une petite ruelle se situant à 50 mètres du lieu du crime. Elle aussi a été violée avant d’être exécutée. Hier, les chiens de garde de certaines maisons ont été trouvés morts empoisonnés. Une situation qui enfonce encore plus le clou pour les habitants pensant désormais que ces bandits pourraient opérer à tout moment. Une véritable frayeur plane dans le quartier. Vivement une intervention périodique des forces de l’ordre.
D.R