La reconstruction de la Capitale tarde à démarrer à cause des différents problèmes auxquels l’Exécutif municipal est actuellement confronté.
Les débats font rage actuellement au sein du Conseil municipal de la Commune urbaine d’Antananarivo qui tient depuis le 06 janvier sa session budgétaire à l’hôtel de Ville à Analakely. Le projet de budget 2016 de la commune a été soumis pour la première fois lundi dernier à une session plénière du Conseil municipal. Les conseillers municipaux sont surtout divisés sur l’emprunt de 60 milliards d’Ariary que l’Exécutif municipal dirigé par le maire envisage d’investir dans les actions pour la reconstruction de la ville. La tension est au summum à l’Hôtel de ville. Les conseillers d’opposition dirigés par Lalatiana Ravololomanana s’opposent à l’adoption du budget prévoyant cet emprunt de 60 milliards d’Ariary.
Eventuel prolongement de 5 jours. En fait, l’Exécutif municipal propose un budget annuel 2016 de 97 milliards d’Ariary. 37 milliards d’Ariary seront alloués au fonctionnement de la commune. A l’allure où vont les débats à Analakely, les 10 jours de la session budgétaire ne seraient pas suffisants pour l’adoption du budget. Certains conseillers municipaux s’attendent déjà au prolongement de 5 jours de l’actuelle session. A noter qu’outre le problème d’ordures que l’équipe du maire Lalao Ravalomanana doit gérer, l’Exécutif municipal est confronté à la résistance de certains conseillers municipaux dans l’adoption du budget 2016.
Marchands ambulants. La tension n’est pas seulement dans le Palais. Elle est également présente dans la rue avec la décision de la commune urbaine de chasser les marchands ambulants qui occupent les voies de circulation à Soarano et à Behoririka. Ces marchands ambulants refusent jusqu’à présent de quitter les lieux et de libérer les espaces réservés aux voitures. En tout cas, la reconstruction de la Capitale peine à démarrer. Le retard dans l’adoption du budget 2016 en est la principale raison.
R.Eugène