
De la bonne humeur, de la bonne musique, un peu de folie… tels étaient les mots d’ordre qui ont animé tous ceux qui étaient au Trass Tsiadana vendredi dernier.
Un Silo et un Luk qui ont plus l’air de vieux amis d’enfance qui se retrouvent que des artistes, une Fanja Andriamanantena, qui semble s’être faite une nouvelle jeunesse avec son slim jean un peu retroussé et sa veste, fait la causette à Nali, un Honty et un Arison Vonjy qui se taquinent comme des copains de classe… Oui, comme si on était dans une cours de récréation, les artistes, même s’ils viennent de divers horizons musicaux se sont partagé des moments de complicité, de convivialité, de fous rires… autant sur scène que sur une table, autour d’un verre vendredi dernier. Des moments singuliers, d’amitié, auxquels on en a droit qu’une fois tous les ans, voire moins ! Vendredi dernier, le Trass a en effet permis à tous ses inconditionnels et surtout à ses amis et partenaires de toujours de prendre part à cet instant unique, dont seuls les privilégiés ont pu en profiter. Célébrant son deuxième anniversaire ce 15 janvier là, le cabaret de Tsiadana a invité tous ceux qui, depuis son ouverture, se sont succédé sur sa scène. Kalon’ny fahiny, jazz, rock, pop, soul… Trass ouvre ses portes à tous les genres et à tous les artistes. Ce soir-là, c’est à une affiche très éclectique faits de duos, de trios, de quartet, de quintet…aussi surprenants qu’inattendus qu’on eut donc au menu.
Récréation. Comme dans le temps du lycée où on était quelques amis qui se partageaient la même passion pour la musique, qu’on cotisait pour entrer en studio pour passer le temps et revisiter les titres de ces artistes qu’on affectionnait particulièrement, les artistes à l’affiche du Trass, ce vendredi là, ne jouaient, pas seulement pour le public mais pour leur propre plaisir. Et puis, ce soir-là, il n’y avait pas tellement de musiciens attitrés. Tous savouraient cet instant où le temps d’une soirée, ils pouvaient sortir de leur « bulle ». Ce fut avec joie qu’on retrouva alors Mahery sur scène entouré de Silo au clavier, Nali à la batterie, Jovin et Luk aux guitares. Aimant particulièrement s’entourer des jeunes, « Maman » était, quant à elle, accompagnée de Benkheli à la guitare, Harty Andriambelo à la basse, Dasy à la batterie et Rivokely au clavier. Bref, ce fut un moment unique où l’on avait plus l’impression d’être dans une cours de récréation qu’ailleurs.
Mahetsaka