- Publicité -
jeudi, juillet 3, 2025
AccueilÀ lireFoyers de tension à Tana et Toamasina : Lalao R. persiste, Elysée...

Foyers de tension à Tana et Toamasina : Lalao R. persiste, Elysée Ratsiraka cède

Ces mouvements de contestation feraient l’objet des récupérations politiques.
Ces mouvements de contestation feraient l’objet des récupérations politiques.

Si le maire de Toamasina a cédé aux pressions en acceptant de revenir sur ses décisions, le bras de fer entre la mairie de Tana et les marchands ambulants persiste.

Deux foyers de tension qui perturbent l’administration municipale, mais qui ne se ressemblent  pas. A Tana, c’est le bras de fer entre l’Exécutif municipal dirigé par le maire Lalao Ravalomanana et les marchands ambulants. A Toamasina, c’est le conflit entre le maire Elysée Ratsiraka et une partie des employés. Si pour le cas du Grand Port, le dénouement serait proche suite à l’intervention coercitive du conseil municipal où le maire n’a plus la majorité depuis les récentes Sénatoriales, le combat reste dur pour Lalao Ravalomanana. Vendredi dernier, le conseil municipal a convoqué le maire Elysée Ratsiraka en le menaçant d’un vote de confiance s’il persiste à faire perdurer une situation qui prend en otage l’administration municipale. Le maire Mapar a cédé. Un revirement auquel bon nombre d’observateurs ne s’attendaient pas. Elysée Ratsiraka a accepté de régler les trois mois de salaires impayés des employés de la commune et de revenir sur sa décision quant au recrutement des « gros bras » qu’il a engagés dans son bras de fer avec les « grévistes ». En contrepartie,  ces derniers reprennent leur travail.

Dans la rue. Dans la Capitale, la tension persiste. Pire, elle est montée de plusieurs crans depuis l’arrestation du leader du mouvement de contestation des marchands ambulants de Soarano et de Behoririka. Les manifestants descendent dans la rue, en brandissant des banderoles, pour faire entendre leur voix. A l’allure où vont les choses, une récupération politique du mouvement de contestation de ces marchands ambulants n’est pas à exclure. Certains observateurs y voient un acte de déstabilisation politique. Mais, la question qui se pose est de savoir à qui profite cet acte de déstabilisation qui vise à semer les troubles à Tana. Si la Capitale s’embrase, est-ce à l’avantage du régime en place ? D’autres observateurs estiment que ce qui est en train de se passer n’est plus un simple mouvement de revendication. En  tout cas, force est de constater que la commune urbaine d’Antananarivo a du mal à gérer la situation. La solution proposée est contestée par les marchands concernés qui bénéficieraient du soutien d’une partie de l’opposition. Pour cette dernière, les marchands ambulants doivent rester là où ils sont, étant donné qu’Antananarivo ne serait pas New York ou Paris.

R. Eugène

Suivez nous
409,418FansJ'aime
10,821SuiveursSuivre
1,620AbonnésS'abonner
Articles qui pourraient vous intéresser

11 Commentaires

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici