L’année 2015 a été certainement celle de la transition pour le volley-ball malgache qui a certes raté les Jeux des Iles de l’Océan Indien, mais qui a offert un nouveau visage assez prometteur avec l’arrivée de jeunes éléments.
Le volley-ball malgache a quelque peu raté le rendez- vous des Jeux des Iles de l’Océan Indien où les hommes perdaient en demi-finale contre La Réunion en trois sets secs (25/20 ; 25/20 ; 25/21) tandis que les dames échouaient en finale contre les Seychelloises.
Lalah la future patronne. Les Malgaches ont cependant entretenu l’illusion à la Coupe des clubs champions de l’Océan Indien quand la GNVB s’offre la victoire finale contre les Seychellois de Beauvallon. Un peu malchanceuses, les dames du Stef’Auto ont échoué en finale contre les Seychelloises d’Anse Royale mais en livrant une véritable bataille qui incite à l’optimisme, non seulement au sein de ce club tamatavien mais également avec l’équipe nationale par l’arrivée de jeunes pousses, et plus particulièrement, une Lalah qui sait tout faire et qui s’annonce comme la future patronne de l’équipe nationale. Elle a même poussé le luxe de s’offrir le tournoi de beach volley du Big Sôma à Mahajanga avec l’aide d’une parfaite inconnue.
C’est dire les qualités de cette jeune femme qui illustre à elle seule la volonté du volley-ball malgache de refaire surface, grâce notamment à des joueuses qui n’aspirent qu’à avoir un peu d’expérience pour vraiment s’épanouir.
Trop discrète. Cette arrivée de jeunes pousses met en tout cas du baume au cœur et sauve le volley-ball d’une saison chaotique. Outre Lalah en effet, on notera la prestation remarquable d’Eugénie et même de la passeuse Andry, sans oublier Hasina au sein de l’équipe nationale. Un lot prometteur auquel on ajoutera volontiers Rose de Lima et Melissa qui font toujours partie des cadres malgré une petite baisse de régime.
Chez les hommes, Feno et ses camarades réalisent également une prestation hors du commun et qui porte à croire que tout n’est pas perdu. Même Rivo, l’entraîneur des Réunionnais qui avait fait les beaux jours de Montpellier au sein de l’élite française, reconnaît que Madagascar a maintenant une relève bien en place mais qu’il faut encore s’investir davantage pour espérer réaliser quelque chose sur le plan africain, face aux redoutables pays du Maghreb tels la Tunisie et l’Egypte.
Du pain sur la planche donc pour la Fédération de volley à qui on reproche jusqu’à ce jour d’être très discrète.
Clément RABARY