26 janvier 2009 – 26 janvier 2016. Le 7e anniversaire du « lundi noir » sera commémoré ce jour. Du côté du régime en place, aucune manifestation officielle n’est prévue. Et ce, bien malgré les cris de détresse des victimes des actes de pillages qui ont marqué cette triste journée. Faut-il rappeler que jusqu’ici, les propriétaires des magasins dépouillés n’ont pas encore été indemnisés. Pas plus tard que la semaine dernière, l’avocat des détenus politiques, Maître Rajaonarison Santanavalona a réclamé l’ouverture d’une enquête sur cette affaire pour déterminer les responsabilités de chaque entité. En tout cas, seul l’ancien président de la République, Marc Ravalomanana prévoit d’organiser ce jour une manifestation de commémoration.
Accusations. D’après les informations, l’ancien exilé d’Afrique du Sud convoque ses partisans pour un culte œcuménique qui aura lieu ce matin au Magro Tanjombato. Des sources proches de Faravohitra ont laissé entendre que « Dada » envisage de faire des révélations sur le « lundi noir » ce jour. Certainement, le numéro Un de l’Empire Tiko va profiter de cet événement pour lancer des accusations contre l’ancien président de la Transition, Andry Rajoelina. Depuis la période transitoire, les « zanak’i Dada » ont toujours soupçonné le numéro Un de la Révolution orange de 2009, d’avoir orchestré les pillages du 26 janvier. Nul n’ignore pourtant que le lendemain du « lundi noir », c’est-à-dire, le 27 janvier, Marc Ravalomanana qui a visité les ruines du bâtiment de la TVM et RNM à Anosy et les sites du Magro à Tanjombato qui venaient d’être vandalisés, a déclaré publiquement qu’il a ordonné aux Forces de l’ordre de ne pas intervenir. Bon nombre d’observateurs estiment que si Ravalo « n’a pas été impliqué directement, il est coupable par omission pour avoir interdit les Forces armées d’assumer leur principale mission qui est d’assurer la sécurité des biens et des personnes. Quoiqu’il en soit, c’est l’enquête qui déterminera les responsabilités de tout un chacun dans cette affaire.
Davis R