Madagascar a continué à faire des progrès pour la stabilisation de sa situation politique.
Madagascar n’a eu, comme durant la crise politique d’à partir de 2009, aucune remarque ni observation de la part des membres de l’Union africaine. Il a été plutôt félicité par la déclaration du Conseil Exécutif lors de sa 28e session qui a ouvert ses portes, hier, à Addis-Abeba. La reconnaissance des efforts du Gouvernement par l’Union africaine a été précédée par les observations du ministre des Affaires étrangères malgaches Atallah Béatrice. Cette dernière se trouve, en effet, actuellement dans la capitale éthiopienne en éclaireur du Chef de l’Etat malgache qui y participera au sommet de l’Union africaine.
Stabilisation. « Madagascar a continué à faire des progrès pour la stabilisation de la situation politique ». C’est en ces termes que l’Union africaine par le biais de son Conseil Exécutif a exprimé sa satisfaction, sinon son soulagement sur les avancées palpables du contexte politique à Madagascar. Dans ses observations, l’UA a cité les différentes étapes franchies par la Grande Ile dans le cadre du retour à l’ordre constitutionnel notamment avec les élections communales et sénatoriales, « les parties prenantes devraient être encouragées à renforcer les progrès pour une plus grande stabilité dans leur pays » tout en promettant son appui à la réforme du secteur de sécurité. Pour sa part, le ministre des Affaires étrangères Atallah Béatrice a déclaré « Madagascar se réjouit de l’intérêt que donne l’UA dans le processus de reconstruction de la vie politique et socio-économique qui a été semée d’embûches… La stabilité politique actuelle est sûrement le fruit de la volonté convergente des acteurs politiques, militaires et civils, ainsi que l’implication persévérante des membres du GIS-M ». Elle a également réagi aux observations du Conseil exécutif en avançant que c’est dans l’optique de l’instauration d’un climat d’apaisement que le Président Hery Rajaonarimampianina a chargé un Comité d’experts d’élaborer un texte portant sur la création d’un Conseil National de Réconciliation. Un texte qui sera soumis au Parlement après la validation de l’Exécutif.
Recueillis par Dominique R.