La cérémonie de présentation de vœux du personnel et des membres du Conseil Supérieur de la Transition a eu lieu hier au Cercle mess Soanierana. Mis à part le Bureau permanent qui était au grand complet, plusieurs membres de cette Institution ont également assisté à cette fête qui s’est présentée comme une cérémonie d’adieu pour le président du CST, le Général Dolin Rasolosoa. Une occasion également pour le Secrétaire général de la Chambre haute de la période transitoire de présenter un bilan des travaux réalisés durant les cinq années de Transition. En marge de cet évènement, le numéro Un du CST a apporté des éléments d’explication sur la saisine relative à l’article 54 de la Constitution qu’il a effectué auprès de la Haute Cour Constitutionnelle (HCC). « Il fallait mettre fin à la cacophonie provoquée par les nombreuses interprétations contradictoires sur cette disposition. Par ailleurs, en tant que Chef d’Institution, j’ai le droit de saisir la HCC », a-t-il déclaré. Et d’ajouter que « ce qui importe pour moi, c’est l’apaisement et la réconciliation ». Une manière à lui de répondre à ses détracteurs qui estiment que le Gal Dolin a été manipulé politiquement. Dans la foulée, le président du CST a exhorté toutes les parties prenantes à laisser de côté leurs ambitions personnelles, à songer aux intérêts de la population et d’accepter la décision de la Cour Constitutionnelle. En tout cas, Dolin Rasolosoa qui était à la tête du « diabe » vers le Palais d’Ambohitsorohitra en 2009, opte pour le respect des principes du « tolona ». Selon ses dires, « les nouveaux dirigeants ne devraient pas négliger ces principes favorisant le changement ».
Davis R