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mercredi, mai 14, 2025
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Naomi Randrianahinoro : « Le judo, c’est une histoire de famille ! » a lancé la championne

NAOMI3Récemment sacrée championne de Québec chez les moins de 70 kg, du haut de ses 173 cm pour 65kg, Naomi Randrianahinoro est née le 24 juillet 2000. 16 ans, au look des jeunes tananariviens d’aujourd’hui, la fille de Naina Randrianahinoro et de Santa Rabeantoandro s’est mise au judo « parce que le judo est le sport de la famille, initié par Christian Randrianifahanana, pratiqué avec ma mère et Domoina Rabeantoandro ». Les parents ont immigré au Québec pour le travail. « Ici, au Québec, le judo est bien loin du hockey, et moins populaire que le volley-ball. Mais les internationaux du Canada viennent majoritairement de la province du Québec ». La jeune fille a débuté le judo au club de Saint-Michel et a donc continué, tout simplement. « Le système d’entraînement est à peu près similaire au début. Mais à un certain niveau, il y a le sport-étude qui permet aux jeunes de combiner judo et école sans compromettre leur avenir. Dans la ville où on est, Rouyn Noranda, on fait du judo exactement comme on le pratique à Madagascar. Je n’ai pas de star de judo en particulier mais mes aînés au club Saint-Michel m’ont beaucoup inspirée. Dans notre club, on manque de filles, ce qui fait de maman un Uke …et sparring …pour le randori, ce que je trouve difficile». Ceinture bleue, elle est entraînée par Simon Groleau, directeur technique du club Guy Charboneau. « Lors des compétitions, l’entraîneur vient avec nous ».

Le pays et mon école Maria Manjaka me manquent

Immigrée là-bas depuis 2013, Naomi a quand même le blues. « Ici, c’est beaucoup moins stressant qu’à Madagascar au niveau sécurité, alimentaire, mais j’ai le blues de la famille, des amis ainsi que le mal du pays. Il n’y a que notre famille et une doctorante à l’université comme malgache dans la ville. Quand c’est possible, on va à Montréal dans la communauté. Mon école Maria Manjaka me manque beaucoup mais je préfère ici car on ne rentre pas à l’école à 7h du matin ! La vie est rythmée à cause des autres activités comme le piano, la guitare, et la salle de gym pour le conditionnement physique ». Dynamique, elle joue aussi les répétitrices d’anglais.

« On vit dans une ville située à 600km de Montréal, dans la région d’Abitibi, depuis qu’on est ici en 2013 » a précisé Santa Rabeantoandro, la maman. Naomi a fait des compétitions régionales chaque année. En 2014, elle a été sélectionnée pour représenter la région aux jeux du Québec à Drummondville, elle a été classée 5e. Puis elle a participé aux championnats provinciaux, à Repentigny, mais a eu deux défaites. Cette année, on va aller au championnat provincial à Victoriaville. Mon message à moi ? Je ne remercierai jamais assez le judo club Saint-michel où ma fille a commencé le judo, où nous avions joué. Et qui nous a éduqués en tant que personnes ». Naomi a une grande soeur Marion Randrianahinoro qui sera bientôt à l’université. Aux sportifs et aux jeunes, son message est « persévérez dans ce que vous faites et ce que vous aimez ».

Anny Andrianaivonirina

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