Les médecins titulaires du diplôme d’études spéciales en chirurgie essentielle au niveau des Centres Hospitaliers de District de niveau 2 (CHD2) ne peuvent pas prétendre au titre de chirurgien et par ailleurs, leur affectation dans les CHD2 est logique. C’est ce qu’affirme le ministère de la Santé publique, mettant les points sur les « i », face à la polémique provoquée par l’affectation de certains médecins titulaires de ce diplôme. Formés pendant deux ans afin de doter les CHD2 de médecin ayant des compétences en matière d’opération césarienne et ce, afin de réduire la mortalité maternelle et néonatale à Madagascar, les médecins en chirurgie essentielle de district sont logiquement affectés dans les CHD2, souligne alors le ministère de la santé. Dans un communiqué, il précise que « l’affectation de ces médecins dans les CHD2 constitue une suite logique de la formation et un acte légitime de la part du ministère ». Tout en expliquant, par ailleurs, que les titulaires de ce diplôme ne peuvent pas prétendre au titre de chirurgien. « La formation des médecins en chirurgie générale dure quatre années, en passant par le concours d’interne qualifiant. Il s’agit ainsi d’une spécialisation menant vers la voie académique. En revanche, la formation en chirurgie essentielle dure deux années académiques et le curriculum de formation est centré principalement sur les urgences obstétricales ». Voilà donc qui devrait mettre un terme à la polémique.
Hanitra R.