Le président Hery Rajaonarimampianina gouverne sans opposition officielle. A l’Assemblée nationale, le poste de 7e vice-président ne trouve preneur jusqu’à présent. Or, l’article 78 de la Constitution de la Quatrième République stipule que l’opposition « a droit à un poste de vice-président ». A Tsimbazaza, aucun groupe parlementaire, même le plus radical comme le Mapar authentique, n’ose se déclarer officiellement dans l’opposition. Les autres groupes, autres que le HVM, qui comptent chacun un nombre non négligeable de députés, autres que la plateforme de l’ancien président de la Transition, tiennent un langage d’opposition alors qu’ils sont représentés au sein du bureau permanent. Il s’agit du TIM, du MMM et du « Hiaraka Isika ».
Logique. Le Sénat serait confronté à la même situation. D’ailleurs, outre le HVM, il n’y a que trois partis qui y sont représentés : TIM avec 3 sénateurs, Mapar avec 2 sénateurs et Leader Fanilo avec 1 sénatrice. Tel qu’on connaît le parti Leader Fanilo aile Jean Max Rakotomamonjy, il ne sera pas dans l’opposition à Anosikely. Le poste de 7e vice-président de la Chambre Haute ne pourrait donc être pris que soit par le TIM, soit par le Mapar. Il est cependant difficile d’imaginer qu’à l’Assemblée nationale, le parti de Marc Ravalomanana soutienne le régime alors qu’au Sénat, il est dans l’opposition. Il est plus logique que le Mapar prenne ce poste.
R. Eugène