« Que justice soit faite sur ce meurtre d’Annie Ramialiarison » souhaite sa tante, Bezandry Annie. 20 décembre 2015 – 20 février 2016, cela fait exactement 60 jours que la petite Annie, 14 ans, a été sauvagement tuée. Kidnappée le 23 novembre 2015, elle a été exécutée puis jetée dans la rue d’Andranomadio. Et ce n’est pas tout puisque le rapport officiel fait état d’un viol collectif à l’encontre de cette adolescente. Bien que son grand frère ait été libéré, la famille continue d’interpeller les autorités judiciaires à approfondir l’enquête jusqu’à l’arrestation du cerveau de ce meurtre. « Est-il vraiment aussi difficile de trouver ces gens qui font actuellement l’objet d’avis de recherche ? Je parle de Stéphanie et consorts qui sont indiqués comme derrière cette affaire de kidnapping et de meurtre. Comment se fait-il que ceux qui sont déjà arrêtés et confirmés complices n’avouent pas ? » dénonce Annie Bezandry. Une façon, certainement, pour elle de montrer son insatisfaction sur les enquêtes judiciaires qui ne révèlent toujours pas le commanditaire de ce double crime. Il y a de quoi puisque la police criminelle semble se contenter du nombre des arrestations. Depuis décembre dernier, quarante individus sont déjà entre leurs mains, mais aucun d’entre eux n’ose révéler l’identité de la tête pensante du kidnapping d’Annie et Arnaud. Cette affaire qui comprend à la fois un enlèvement de deux enfants malgaches et surtout un crime de sang, heurte l’opinion publique et la famille des victimes, Cette dernière attend une investigation plus approfondie menant vers le gros poisson. Certes, les membres du réseau de kidnappeurs sont connus, mais jamais le nom du cerveau…
D.R
