Le BIT appuie le Gouvernement malgache pour la mise en place au niveau national du Code de conduite des acteurs du tourisme dans la lutte contre le tourisme sexuel impliquant les enfants.
Depuis 2011, les acteurs du tourisme à Madagascar ont déjà manifesté leur volonté à s’engager dans la lutte contre le tourisme sexuel et l’exploitation sexuelle des enfants à des fins commerciales. L’initiative des plus de 200 hôtels et acteurs du secteur privé issus des six régions de Madagascar en 2011 à se mobiliser contre les pires formes du travail des enfants n’a fait que le montrer. On entend par pires formes du travail des enfants à Madagascar, l’exploitation sexuelle des enfants à des fins commerciales (ESEC) et le tourisme sexuel impliquant des enfants (TSIE). L’année suivante, une première version du code de conduite des acteurs du tourisme a été signée à Nosy-Be. Ce code n’a cessé d’être amélioré jusqu’en 2015 afin d’en assurer son efficacité. Avec l’appui du Bureau International du Travail (BIT), un mécanisme de suivi de ce Code de conduite national sur l’ESEC et TSIE va être mis en place. Un atelier auquel ont participé une centaine d’acteurs du secteur du tourisme à Madagascar à l’Hôtel Carlton Anosy, le 24 février dernier a d’ailleurs permis l’existence d’une concertation sur la mise en place de ce mécanisme. «Le BIT, en tant que partenaire international, appuie l’initiative relative à la promotion du code de conduite et continuera à appuyer les processus de lutte contre le travail des enfants et ses pires formes au niveau des régions», a souligné Christian Ntsay, représentant- Bureau de Pays de l’Organisation international du Travail pour Madagascar.
Recueillies par Arnaud R.