
Nombreux sont les étudiants sortant de l’ENAM (Ecole Nationale de l’Administration de Madagascar) option Administrateurs des services financiers après deux années de formation. Mais ils revendiquent que leurs compétences soient valorisées par l’Etat en vue d’une bonne gouvernance de la gestion des finances publiques. En effet, « sur les 200 Administrateurs financiers recensés à Madagascar, seuls 32 d’entre eux détiennent actuellement des postes à responsabilité conformément aux formations qu’ils ont poursuivies dans les ministères et institutions. Cependant, l’Etat a dépensé de l’argent pour financer nos études pendant deux ans. Et nous étions sélectionnés par voie de concours pour entrer dans cette école alors que des postes budgétaires correspondant à nos profils doivent être prévus à l’avance », selon leurs dires.
Dépolitisation. Il faut savoir que ces Administrateurs des services financiers formés en même temps en leadership peuvent occuper différents postes à responsabilité dans les domaines des finances publiques, des ressources humaines, du budget et de passation de marchés en tant que concepteurs. Ils réclament ainsi que les techniciens compétents doivent être placés aux postes adéquats tout en critiquant le système qui n’a pas respecté la dépolitisation de l’administration. Cela garantira la meilleure gouvernance de la gestion des finances publiques, d’après leurs explications. Notons que quatorze administrateurs financiers issus de la 6e promotion dénommée « Ilaina » viennent de sortir de l’ENAM.
Navalona R.