Toutes les conditions sont maintenant réunies pour en faire un très bon Tour de Madagascar cycliste qui fête, cette année, son dixième anniversaire. On aura côté cour des annonceurs et côté jardin des coureurs, les meilleurs du moment.
La 10e édition du Tour de Madagascar cyclisme qui débute ce jeudi à Toamasina, promet de rudes batailles. Tout simplement parce que l’opposition sera omniprésente avec sept équipes étrangères contre sept équipes malgaches.
Du 50-50 qui ne peut que servir les intérêts du Tour avec en filigrane de chaudes retrouvailles entre des grands habitués. Et si les ténors malgaches sont bel et bien là avec les trois vainqueurs du Tour regroupés dans l’équipe A notamment le jeune Hasina Rakotonirina (2012) et Jean de Dieu Rakotondrasoa (2006) mais surtout le double vainqueur en 2010 et 2011, Emile Randrianantenaina qui revient en très grande forme.
Trois jeunes très prometteurs complètent la liste avec le champion du duathlon Roger Randrianambinina d’Antsirabe accompagné de son ami Joharivelo Andrianjaka mais aussi le frère d’Emile, Nambinintsoa Randrianantenaina.
De bout en bout. Bref, une dream team bien malgache et qui va devoir se battre jusqu’au bout car la légion étrangère possède également des hommes capables de s’imposer de bout en bout. C’est le cas évidemment du Français Médéric Clain mais aussi du géant belge Guy Smet. Ce dernier sera encore plus dangereux avec un nouveau coéquipier de la trempe Quincy Jones, le champion mauricien qui va représenter la ville de Port Louis tout en faisant équipe avec les Belges.
Ce duo Smet- Quincy sera à surveiller tout comme les Réunionnais de l’inusable Henriette Armand qui formeront deux équipes avec des coureurs fianarois.
Mais attention car l’opposition ne se limite pas à des têtes connues puisqu’on suivra avec intérêt les Congolais avec Dukwa Bumba Fiston, Nzuzo Ntema, Mbungy Ndongala, Yanda Alain, Matondo Mimbole et Tshenda Eric, tous des habitués des tours cyclistes africains et, cerise sur le gâteau, financés par le gouvernement de la RDC. Un plus qui fait rêver les pauvres Malgaches.
Clément RABARY