
Les documents administratifs délivrés par la CUA contiendront des codes « infalsifiables ».
La Commune Urbaine d’Antananarivo (CUA) prône la transparence quant à la délivrance des actes administratifs. Dans ce sens, les permis de construire, licence de capacité pour les transporteurs en commun rattachés à la municipalité tels que les taxis et les bus, les vignettes pour les contre-visites, et même les cartes de marchand, contiendront un hologramme. « Comme cela, tous ces actes administratifs resteront à jamais infalsifiables puisqu’ils seront enregistrés en une seule fois à la Commune. Par exemple, il sera impossible de scanner une vignette pour une utilisation frauduleuse », explique Esther Rakotoarimanana, chargée de communication auprès de la CUA. L’hologramme, une nouvelle technologie équivalent au code barre, sera présent sur les papiers. Il permet de vérifier l’authenticité des documents, aidant ainsi à lutter contre les contrefaçons. La municipalité reconnaît alors l’existence d’un laisser-aller et de la corruption quant à la délivrance de ces actes administratifs, surtout concernant les permis de construire. Ce qui n’a fait que favoriser la recrudescence des constructions illicites dans la capitale. Ce projet sera alors opérationnel après six semaines, selon toujours les explications émanant de la Commune. Une signature de partenariat entre la CUA et la société AMETIS a eu lieu hier, dans le bureau du maire d’Antananarivo, Lalao Ravalomanana, pour l’élaboration dudit projet. Mais la question est de savoir si la mise en marche de ce projet ne risque pas d’engendrer une hausse du coût des actes administratifs.
Arnaud R.