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samedi, juillet 19, 2025
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Risque pays : La Coface déclasse Madagascar

La situation économique n’est pas encore au niveau souhaité, mais l’espoir est encore permis, surtout si l’Etat parvient à mettre en place une stabilité politique.

Madagascar reste encore dans la catégorie à risque très élevé pour les investissements. Dans sa dernière mise à jour en janvier, la COFACE a déclassé Madagascar qui passe ainsi de la catégorie C à D. Un déclassement qui ne joue évidemment pas en faveur des investissements, puisque la classe D avec une surveillance négative dans laquelle est placé le pays signifie qu’il est encore risqué d’y investir.

Instabilité politique

La principale origine de ce mauvais classement est, bien évidemment l’instabilité politique qui règne encore au pays. La COFACE parle notamment « d’instabilité persistante de la situation politique, de multiplication des mouvements de contestation et d’une gouvernance qui tend à se dégrader » Ce classement interpelle en tout cas les politiciens, notamment ceux qui ont tendance à vouloir semer les troubles. Bien évidemment le régime en place est également visé et les responsables ont intérêt à multiplier les efforts pour une meilleure gouvernance.

Ressources

Car à part cette instabilité politique, provoquée par des intérêts purement politique le pays a de nombreuses ressources pour se développer. La COFACE parle d’ailleurs d’une croissance qui pourrait s’accélérer en 2016. « Le secteur textile continuera à bénéficier de l’effet positif de la réintégration du pays, depuis 2014, dans l’AGOA (Africa Growth and Opportunity Act), favorisant l’accès des produits malgaches au marché américain. Les services (55 % du PIB) pourraient permettre de soutenir l’économie, notamment les transports et le tourisme, affectés en 2015 par les conséquences des grèves à Air Madagascar. Le développement du champ pétrolier de Tsimiroro, pour lequel l’Etat a accordé en avril 2015 une autorisation d’exploitation, ainsi que la réalisation de projets d’infrastructures suspendus depuis plusieurs années, devraient également soutenir l’investissement en 2016. Toutefois, la reprise de l’activité, notamment dans le secteur du tourisme, ainsi que des investissements dépendra de la stabilisation de la situation politique et des flux d’aide. Le niveau peu élevé des cours du nickel et du cobalt, principales sources de recettes d’exportation du pays, limitera la contribution des exportations à la croissance ».

R.Edmond.

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