Lors de la conférence de presse qui s’est tenue ce mardi au Cite Ambatonakanga, l’OSC – à travers le mouvement Rohy – réclame l’organisation des élections de son représentant au sein du HCDDED.
Les incidents relatifs à l’élection du représentant de la société civile au sein du Haut Conseil pour la Défense de la Démocratie et l’Etat de droit (HCDDED) ont donné naissance au mouvement ROHY ou Rindran’ny Olompirenena Hiarovana ny Iaraha-manana. Ce mouvement regroupe l’ensemble de la société civile malgache et revendique que l’organisation de cette élection lui incombe.
Textes. En effet, d’après l’article 5 de la loi n°2015-001 du 19 janvier 2015 relative au Haut Conseil pour la Défense de la Démocratie et de l’Etat de droit, « Chaque membre du HCDDED est désigné officiellement par écrit par l’entité concernée ». De ce fait, l’OSC estime que, d’après cette disposition de la loi, il lui revient d’organiser l’élection de son représentant au sein de cette institution. Par ailleurs, le coordinateur national du mouvement Rohy, Monsieur Andriamoraniaina Harijaona a déclaré que les plate-formes et les différentes organisations qui structurent le mouvement ROHY détiennent les compétences requises pour l’organisation de cette élection et a enchaîné qu’il faut mettre en exergue la séparation claire des deux sociétés, c’est-à-dire la société civile et la société politique.
Transparence du processus. Le mouvement Rohy prévoit également la participation du BIANCO et du CSI (Comité pour la Sauvegarde de l’Intégrité) pour garantir et assurer la neutralité ainsi que la transparence du processus, mais surtout, pour mettre un frein aux éventuelles corruptions.
On se demande si la démocratie, l’Etat de droit et l’éthique du pouvoir – objet de l’article 43 de la Constitution et de l’article 3 de la loi suscitée – seront respectés avec l’apparition de telles divergences au niveau de la mise en place du HCDDED.
Aina Bovel (stagiaire)
