Le point commun, entre ces deux anciens présidents, c’est qu’ils ont été écartés tous les deux des présidentielles de 2013.
A deux ans et demi de la tenue des présidentielles de 2018, l’on commence à découvrir les noms de ceux qui ont l’intention de participer à ces élections. Notons que pour les dernières élections présidentielles, le 1er tour a eu lieu le 25 octobre et le 2e le 20 décembre 2013, le même jour que les élections législatives. Faut-il rappeler qu’Andry Rajoelina, du temps où il a été président de la Transition, a déclaré qu’il allait se porter candidat aux élections présidentielles de 2018. Ces déclarations ont été faites, lors de l’inauguration de l’Hôtel de ville de Toamasina, le 20 janvier 2013. Et pas plus tard qu’hier, le président national du Tiako i Madagasikara, Marc Ravalomanana, a également annoncé qu’il sera aussi dans la course à la Magistrature suprême de 2018. Le point commun, entre ces deux anciens présidents, c’est qu’ils ont été écartés tous les deux des présidentielles de 2013.
Bruits. Mais le souhait de ces deux anciens présidents risque de ne pas aboutir. Des bruits ont en effet circulé depuis un certain temps selon lesquels il pourrait y avoir un amendement de la Constitution. L’objectif étant la disqualification de Marc Ravalomanana et de Andry Rajoelina. Ainsi concernant le fondateur de l’empire Tiko, l’article 45 de la Constitution, pourrait lui être appliqué et stipule que « le président de la République est le chef de l’Etat. Il est élu au suffrage universel direct pour un mandat de 5 ans renouvelable une seule fois ». Quant à l’ancien président de la Transition, un projet de fixer à 45 an, l’âge minimum pour être candidat à la Magistrature suprême serait en gestation. Malgré tout, ce ne sont encore que des hypothèses qui restent à prouver ou à vérifier, c’est selon.
Deuxième mandat. Le troisième qui serait également de la partie n’est autre que le président de la République actuel, en l’occurrence Hery Rajaonarimampianina. En effet, tous ses faits et gestes montrent qu’il brigue un deuxième mandat. A court terme, il mise notamment sur la tenue du 16e Sommet de la Francophonie qui aura lieu à Tanà, au mois de novembre de cette année. De son côté, le parti au pouvoir se prépare déjà pour les élections présidentielles de 2018. Mais avec une éventuelle candidature de Marc Ravalomanana et de Andry Rajoelina, Hery Rajaonarimampianina pourrait être pris entre deux feux. Si l’on tient compte de ce cas de figure, l’un d’entre eux ne sera pas effectivement présent au deuxième tour. Mais lequel des trois ?
Dominique R.
