
Rideau sur la participation des Barea à la Coupe d’Afrique des Nations de Football 2017 au Gabon. Cette nouvelle défaite, aussi amère soit-elle, renvoie l’équipe malgache dans ses études et mesurer dans la foulée l’écart qui nous sépare des grandes nations africaines.
C’est fini pour Faneva Ima et ses amis car avec cette dernière défaite à Bangui, les chances de pouvoir participer à une phase finale de la CAN 2017 sont devenues inexistantes même s’il reste le match à domicile contre la RDC et le déplacement à Luanda contre les Palenças Negras.
Foudre de guerre. Alors qu’on ne demandait pas la lune, les Barea ont doublement échoué devant les Fauves centrafricains qui ne sont pas pourtant un foudre de guerre. Et même après la défaite de Bangui où Madagascar ouvrit le score par le biais de Faneva Ima, on ne nous enlève pas l’idée que ces Centrafricains même chez eux, étaient prenables.
La Fédération avait d’ailleurs tout donné dans ce sens allant jusqu’à offrir deux vols en jet privé pour que les expatriés n’arrivent pas fatigués à Mahajanga.
Et puisqu’on a toujours reproché l’absence d’un vrai manager, le président Ahmad et son équipe se sont offert pour les deux matches contre la Centrafrique, les services de deux entraîneurs français, Lionel Charbonnier et Nicolas Dupuis. Une pige qui est loin d’être gratuite car même si Charbonnier affirme faire le boulot bénévolement, les frais d’approche et de séjour de deux Français coûtaient tout de même une fortune.
Un nouveau départ. Mais qu’on se le dise, il ne s’agit pas de l’argent jeté à la fenêtre car la FMF avait pensé qu’il y avait un coup à tenter et s’est énormément investi dans ce qui s’apparente à une remise sur orbite du football malgache qui, il ne faut pas perdre de vue, avait grimpé ces derniers temps dans la hiérarchie. Tenir en échec le Sénégal de Sadio Mané ou l’Angola n’est pas à la portée de n’importe qui mais les Barea l’ont fait.
D’ailleurs et dans cet objectif pour le moins louable, il faut profiter des deux matches qui restent pour donner un temps de jeu à cette relève matérialisée par Rinjala mais aussi par d’autres joueurs qui n’attendent qu’on leur fasse confiance. Quitte à prendre un nouveau départ et pourquoi pas avec un staff technique revu et corrigé. Un autre coup à tenter.
Clément RABARY