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lundi, juillet 7, 2025
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Remaniement : Les députés consignés

Les députés sont invités à rester à Tana dans les jours qui viennent.
Les députés sont invités à rester à Tana dans les jours qui viennent.

Les députés ont reçu les consignes de rester à Tana dans les jours qui viennent en vue d’une éventuelle session extraordinaire.

La déclaration présidentielle sur l’imminence d’un remaniement ou d’un changement du gouvernement a été prise en considération par les députés. Hier, les membres du bureau permanent de l’Assemblée nationale ont convoqué une réunion avec les représentants du groupe parlementaire à Tsimbazaza. La première réunion a été suivie d’une autre qui s’est déroulée uniquement entre les membres du bureau permanent et qui s’est terminée tard dans la soirée. Au cours de ces réunions, les députés ont reçu la consigne de rester dans la Capitale dans les jours qui viennent. Les députés qui se trouvent actuellement dans leurs circonscriptions sont invités à rejoindre Tana. Les consignes ont été données dans l’objectif de pouvoir réagir sans tarder en cas de changement de Premier ministre. Autrement dit, les députés se préparent déjà à une éventuelle session extraordinaire qui s’impose au cas où il faudrait la nomination d’un nouveau chef du gouvernement conformément à l’article 54 de la Constitution.

Prérogatives du président de la République. Jusqu’ici, la Constitution ne prévoit que deux moyens permettant le changement de Premier ministre : abrogation du décret de nomination de l’actuel chef du gouvernement pour faute grave ou défaillance manifeste et motion de censure. La mise en œuvre du premier moyen relève des prérogatives du président de la République et peut être déclenchée sans l’intervention des députés. A ce propos, les députés que nous avons pu contacter hier à Tsimbazaza ont souligné que la balle se trouve dans le camp du chef de l’Etat. « Nous ne pouvons que nous préparer à l’éventualité d’une session extraordinaire », a expliqué le député TIM Mamy Rajonhson. En tout cas, la Constitution de la Quatrième République ne permet pas au président de la République d’ignorer l’Assemblée nationale en cas de changement de Premier ministre. Son article 54 stipule que « Le président de la République nomme le Premier ministre, présenté par le parti ou le groupe de partis majoritaire à l’Assemblée nationale. » Pour certains députés, la mise en œuvre de ces dispositions constitutionnelles est une occasion pour s’enrichir.

R. Eugène

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