- Publicité -
samedi, mai 10, 2025
AccueilSociétéEmmo-Reg : Violation de la franchise universitaire

Emmo-Reg : Violation de la franchise universitaire

Les étudiants menacent de reprendre leur grève en l’absence de solution de la part de l’Etat pour stopper les constructions illicites dans la cité universitaire.
Les étudiants menacent de reprendre leur grève en l’absence de solution de la part de l’Etat pour stopper les constructions illicites dans la cité universitaire.

Heureusement que ce jour-là, il n’y a eu aucun débordement de la part des grévistes, pas comme vendredi où une banque et des pare-brises ont été prises pour cibles des jets de pierres.

«Encore une fois, les militaires n’ont pas respecté la franchise universitaire, puisqu’ils ont pénétré dans la cité universitaire pour nous pourchasser. Leurs bombes sakay ont atteint des étudiants qui n’ont même pas participé aux manifestations», a confié l’un des grévistes. La grève des étudiants du samedi dernier ne s’est terminée que tardivement, vers 21h du soir. «Les étudiants n’ont cessé leur manifestation que lorsqu’ils ont été à bout de forces», ont confié des sources sur place. En effet, les manifestations en question se sont divisées en deux parties séparées par une pause «déjeuner» pour les grévistes: la première, dans la matinée, a débuté vers 9h du matin pour se terminer vers midi. Et la deuxième partie s’est déclenchée vers 15h dans l’après-midi, jusqu’en début de soirée. Ainsi Ankatso et ses environs, notamment Ambohipo et Ambolokandrina, ont été encore une fois le théâtre des manifestations estudiantines. Les grévistes n’ont pas reculé malgré la présence massive des forces de l’ordre sur les lieux. Tout de même, il n’y aurait eu aucune arrestation, ni des pillages tout au long de cette grève. Par contre, les jets de bombes lacrymogènes n’ont pas encore cessé.

Partiellement levée. Les manifestants ont pourtant brûlé des pneus et monté des barrages pour bloquer les accès vers Ambohipo, avant l’arrivée des forces de l’ordre. Pour rappel, cette grève des étudiants est motivée par la «prolifération des constructions illicites» à Ankatso II, au cœur de la cité universitaire. «Comment se fait-il que l’Etat ne réagisse toujours pas alors que les squatteurs de terrains dans le campus universitaire ne cessent de se multiplier?», s’interrogent quelques manifestants. De son coté, le ministère de tutelle, par le biais de son directeur de cabinet, a tenu à rassurer les grévistes, en affirmant que des plaintes contre les squatteurs de terrains à Ankatso sont déjà déposées auprès du tribunal. Mais l’heure est encore aux attentes. «Une levée partielle de la franchise universitaire a permis aux forces de l’ordre de pénétrer dans l’enceinte pour identifier et chasser les fauteurs de troubles», confie-t-il. Mécontents, les manifestants ont affirmé vouloir poursuivre leur grève si des solutions efficaces de la part dudit ministère ne sont pas prises dans les meilleurs délais.

Arnaud R.

- Publicité -
Suivez nous
409,418FansJ'aime
10,821SuiveursSuivre
1,620AbonnésS'abonner
Articles qui pourraient vous intéresser

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici