« Il n’y aura pas de problème puisqu’on a appliqué l’article 54 de la Constitution au sens stricto sensu ». C’est ce qu’a déclaré hier le président de l’Assemblée nationale, Jean Max Rakotomamonjy. « Il n’y aura donc pas de nouvelle crise institutionnelle », a-t-il soutenu. Par rapport aux polémiques autour de la démission du Premier ministre, Jean Ravelonarivo, le numéro Un de la Chambre Basse de déclarer : « le président de la République a été élu au suffrage universel direct. C’est un homme responsable. Il est aussi le garant du respect de la loi. Ce n’est pas quelqu’un qui va faire des choses d’une manière aléatoire. Par ailleurs, le non-respect de la loi à ce niveau-là peut entraîner des risques. En tout cas, le décret d’abrogation de la nomination du Premier ministre est intervenu tel qu’il est prévu par l’article 54 de la Constitution. Nous avons donc remis au président de la République une liste émanant des groupes de partis majoritaires à l’Assemblée nationale ».
Davis R