Une conférence de presse sur le litige foncier entre des particuliers, propriétaires d’une parcelle du terrain au Pochard, titres en main et les marchands d’arts « malagasy », s’est tenue au cours de laquelle les propriétaires ont exposé leurs problèmes. Rappel des faits en ce qui concerne le litige foncier qui oppose les marchands d’arts « malagasy » au Pochard et les propriétaires des terrains privés sur lesquels sont construites les petites boutiques de ces marchands : « Bien avant que le Pochard devienne un marché communal, les propriétaires de cet espace privé avaient déjà les titres attestant que ce terrain leur appartenait effectivement. Suite à la convention du 1er mars 1996, la CUA a emprunté le terrain bitumé situé en haut à l’Etat, pour loger les marchands. Cet espace n’ayant pas été suffisant, ils ont également demandé une parcelle à des particuliers, pour une occupation n’excédant pas 2 mois. Ce qui ne fut pas le cas, puisque les commerçants sont restés. Suite aux événements politiques de 2002, la CUA a peiné à déloger les marchands. Un accord a alors été trouvé, ces derniers devaient reverser les tickets aux particuliers, propriétaires des lieux. Ce fut le cas entre 2002 et 2007. Ensuite, plus rien. Et si la plupart des vendeurs ont été replacés ailleurs, ce ne fut pas le cas pour les marchands d’arts « malagasy », bien que la CUA ait trouvé un emplacement ailleurs, qui ont depuis élu domicile et y ont même construit des petites cabanes en dur ». Aujourd’hui, les propriétaires de ces terrains privés ont porté l’affaire en justice et malgré le gain de cause pour certains, les marchands boudent l’emplacement. Les propriétaires font alors appel à ces commerçants et leur demandent de quitter les lieux. L’affaire est à suivre !
Anjara Rasoanaivo