
La grogne monte de plus en plus du côté des usagers des parkings payants de la capitale
L’entreprise qui gère actuellement les parkings de la capitale devrait changer de nom. Au lieu d’Easy Parc, elle devrait s’appeler « Complicated Parc », puisque depuis le mise en place de cette gestion privée des parkings, la situation devient de plus en plus compliquée pour les usagers qui se plaignent par ailleurs de la cherté du parking à l’heure.
Complication. Pire, il y a carrément du « vol en pleine rue» pratiquée actuellement par Easy Parc. En effet, une fois sa voiture garée, l’automobiliste est approché par l’agent d’Easy Parc qui lui demande pour combien de temps il va rester. Première complication, car on ne connaît pas forcément le temps exact de stationnement. Si l’automobiliste lui répond que ce sera pour environ 30 minutes, l’agent Easy Parc annonce alors la somme de 300 ariary. Une fois l’argent payé, l’automobiliste suit l’agent qui effectue lui-même le paiement sur un horodateur qui, visiblement ne fonctionne plus correctement parce que celui qui le manipule le secoue un peu pour que le ticket sorte et sur lequel est marquée la somme de 250 ariary pour 30 minutes. Comme il a payé 300 ariary, l’automobiliste demande alors à l’agent de lui remettre les 50 ariary. Mais ce dernier refuse tout simplement de le faire arguant que c’est devenu la pratique, car il n’a pas des pièces de 50 ariary et que si l’automobiliste veut qu’on lui rende sa monnaie, il n’a qu’à chercher lui-même les 50 ariary. Et c’est là qu’il y a vol et mauvaise qualité des services, car ce n’est pas à l’utilisateur de chercher de la monnaie pour le vendeur. Surtout quand le vendeur, en l’occurrence Easy Parc se targue d’être une entreprise sérieuse.
Autre solution. Qui plus est, elle collecte beaucoup d’argent avec les 500 ariary par heure, pour un service qui n’a rien à voir avec un professionnel. En fait, sur terrain, Easy Parc n’est qu’à moitié professionnel, puisque apparemment ses agents travaillent encore avec les placeurs informels qui n’hésitent pas à réclamer sa part à l’automobiliste avant que ce dernier ne parte. Et ce, en arguant que c’est lui qui lui a trouvé l’emplacement. Une combine qui provoque évidemment de l’exaspération pour les usagers qui paient beaucoup pour des services qui valent rien. Il est peut être temps d’envisager une autre solution, car la grogne ne cesse de monter du côté des automobilistes qui, depuis la mise en place de ce système de parkings payants, avec la complicité de la CUA commencent à regretter d’avoir voter pour Lalao Ravalomanana.
R.Edmond.