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jeudi, juillet 3, 2025
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Plateforme syndicale au sein du MEN : Les examens officiels menacés

Les associations et syndicats membres de la plateforme syndicale au sein du ministère de l’Education Nationale, lors de la conférence de presse qui s’est tenue hier à Anosy.
Les associations et syndicats membres de la plateforme syndicale au sein du ministère de l’Education Nationale, lors de la conférence de presse qui s’est tenue hier à Anosy.

Des réalisations ont été faites depuis deux ans au niveau de l’éducation nationale. La plateforme syndicale au sein du ministère trouve que ces efforts sont encore insuffisants.

Ils sont 13 associations et syndicats et ont signé le protocole d’accord avec le ministère de l’Éducation Nationale (MEN) au mois de mars 2015. Hier, cette plateforme syndicale a fait une déclaration, concernant l’amélioration du travail des enseignants ainsi que leurs droits. Parmi ces demandes, la plateforme annonce que le recrutement de 10.000 enseignants FRAM par an est insuffisant. « Le MEN devrait recruter 20.000 FRAM par an pour que tous ces enseignants soient intégrés avant 2018. Nous demandons aussi l’annulation de contrat de 6 ans. Nous exigeons l’intégration immédiate après l’une année de stage », selon les syndicats et associations. La plateforme syndicale de l’éducation signataire de ce protocole d’accord demande aussi le règlement des vacations CEPE et BEPC non payées depuis deux ans. Une de ces revendications est l’augmentation des diverses indemnités à 100.000 Ariary minimum : indemnité forfaitaire de résidence, indemnité forfaitaire d’enseignement, de risque et d’éloignement, indemnité de craie ou encore de logement sans oublier celle de la préparation et de la correction. Le syndicat réitère aussi l’uniformisation de la grille indiciaire pour tous ceux qui ont le même diplôme. Une conférence de presse s’est tenue hier, au siège du MEN et a vu la présence de 13 associations et syndicats membres de la plateforme. « Nous demandons des réponses satisfaisantes à nos revendications pour éviter la perturbation de l’enseignement », souligne la plateforme.

Dialogue. « Nous avons entendu et reçu les demandes de ces syndicats et associations affiliés à l’éducation. Mais avant de prendre des décisions, nous devrons aviser toutes les entités concernées », dixit le Dr Todisoa Andriamampandry, Directeur Général de l’Education Fondamentale et l’Alphabétisation (DGEFA), au sein du MEN. Toutefois, le ministère de tutelle ne peut pas décider seul. « Le recrutement des enseignants FRAM relève de trois ministères dont la Fonction Publique et la Réforme des Administrations, des Finances et du Budget ainsi que le MEN », a fait savoir le DGEFA. À lui de poursuivre que « le MEN est l’employeur, le ministère de la Fonction Publique et la Réforme des Administrations se spécialise au niveau de la carrière et le ministère des Finances et du Budget est le payeur. Quant à l’augmentation du nombre de FRAM à 20.000, il faudrait encore l’emmener au Conseil de ministres et du gouvernement. Il faudrait aussi la validation du Parlement ». Le MEN fait déjà des efforts pour recruter 10.000 FRAM par rapport à 6.000 auparavant. Pour le recrutement immédiat, les trois ministères doivent le valider ensemble. « Pour le moment, seuls les sortants de l’Institut National de formation pédagogique (INFP), après avoir suivi une formation de près de 3 ans, sont intégrés d’office. Nous sommes en train de chercher des solutions pour intégrer aussi les sortants des grandes écoles », dixit le représentant du MEN. Par rapport au paiement des subventions, les 2e et 3e  bimestres sont déjà réglés. « Actuellement, nous travaillons pour accélérer le paiement du 4e bimestre » souligne le DGEFA, le Dr Todisoa Andriamampandry.

Nirina Rasoanaivo

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