Les Jeux Olympiques ? C’est un rêve d’enfant qui se réalise.
Anthony Sitraka Ralefy se prépare en France actuellement pour être au top niveau pour le championnat de Madagascar sur bassin de 50m. Il nous parle de son rythme de vie actuel.
M.M. : « Où en êtes-vous pour le sommet national du mois de mai ? »
Anthony Sitraka Ralefy : « Ma préparation des championnats de Madagascar cette année est un peu juste. Je viens de sortir des championnats de France qui étaient sans doute la compétition la plus difficile que j’ai eue jusqu’à aujourd’hui en termes de pression. Et dans la foulée je dois me replonger directement au travail pour préparer du mieux que je peux les championnats de Madagascar. Je tiens quand même à cœur de briller à domicile surtout que les championnats auront lieu dans ma ville natale à Tamatave ».
M.M. : « Qu’attendez-vous des Jeux Olympiques ? »
A.S. R. : « C’est avant tout le plus grand événement sportif du monde. Donc les meilleurs athlètes seront présents. Comme tout bon sportif, j’adore la compétition et là on parle des J.O. C’est juste un rêve de gosse qui se réalise quelque part pour moi, car j’aurai les meilleurs nageurs du monde comme adversaires. Mon objectif est d’améliorer encore une fois de plus le record national du 100m papillon et le faire aux JO, ça reste quelque chose de très spécial ! ».
M.M. : « Irez-vous au Canada aux championnats du monde ? »
A.S. R. : « C’est à la fédération malgache de natation de décider. Quoi qu’il en soit, j’ai toujours défendu les couleurs malgaches, mes couleurs avec grande fierté. Si l’on estime qu’on a encore besoin de moi, je répondrai présent sans hésitation ».
M.M. : « Et pour les championnats d’Europe universitaire ? »
A.S. R : « Les championnats d’Europe universitaires en Croatie, cet été, seront d’un niveau très élevé je pense. Rien qu’aux championnats universitaires en France, on peut voir beaucoup de nageurs d’élite. Mais comme les dates des JO et ces championnats d’Europe universitaires sont très proches, il y a de grandes chances que je fasse impasse sur cette dernière pour privilégier au maximum les JO.
M.M. : « Etes-vous en contact avec les nageurs ‘’Malagasy’’ ? »
A.S.R. : « Oui bien sûr. On se parle souvent. Par exemple avec Nomena (Anthony) et aussi des jeunes de mon club local comme Tahina Rabezanahary ».
M.M. : Quel train de vie menez vous en France ?
A.S.R. « Les compétitions ? Cela dépend des périodes. En début de saison, de septembre en
décembre, il n’y a pas beaucoup de compétition. Alors qu’en pleine saison de janvier en juillet, il y en a quasiment toutes les deux à trois semaines. C’est à nous de voir auxquelles on participe ou non. J’ai quasiment cinq heures d’entraînement par jour : deux heures le matin, une heure de musculation ou gainage ainsi que deux heures le soir. Je nage entre neuf à 10 séances par semaine.
M.M. : « Est ce qu’il y a un avenir dans la natation » ?
A.S.R. : « Voilà une question bien compliquée. Je dirai que tout dépend du niveau qu’on a et aussi de la détermination, car dans tout sport de haut niveau, c’est toujours très difficile de se faire un nom surtout en natation où la concurrence est rude, mais tout est possible ».
Anny Andrianaivonirina
