
Vendredi soir, tout est permis à Tanà… aussi ! Les soirées cabarets, il y en a pour tous les goûts.
C’est clair que l’absence de Dadah de Fort-Dauphin de la scène tananarivienne de ces derniers temps a créé un manque chez son public. Vendredi dernier, comme pratiquement tous les jours d’ailleurs, l’ambiance « mafana » s’entendait de l’extérieur, même si tout a été fait pour que le spectacle reste dans la salle. Sur scène, Dadah de Fort-Dauphin n’est pas seul. Avec ses musiciens, il chante, il danse, il fait chanter aussi et tout le monde danse. Pas un seul mètre carré de libre, toute la salle est remplie. Et la soirée s’éternise, parce que plus le temps passe, et comme la boisson amplifie la joie, plus le public en veut. Pas question de rentrer avant l’aube, dehors où le froid commence à tomber, la musique « mafana » garde au chaud !

# Njila, ou presque, au Piment Café. Autre soirée, autre ambiance au Piment Café vendredi dernier, où Hery, Luk, Sefo et Lilie ont animé une soirée plutôt calme. Plus folk, il s’agissait là de faire vibrer les émotions grâce aux performances vocales de ces chanteurs. La présence de Solofo a donné l’espoir d’un répertoire « Njila » le temps d’un instant. Mais peu importe, puisque finalement, vu leurs interprétations, la soirée a été délicieuse.

# Mahaleo, égal à lui-même. A l’espace Eldorado à Soavinimerina, ce ne sont pas les kilomètres de bitume qui s’enfoncent dans la nuit noire qui ont empêché les irréductibles fans du groupe Mahaleo de venir les voir sur scène. Il n’y a rien à raconter, une soirée Mahaleo c’est comme toutes celles qu’on a vues, et qu’on verra encore. La magie opère toujours, pour le bonheur des artistes et de leurs fans.
Anjara Rasoanaivo