« Elargissez la route, mais ne touchez pas une brique de notre marché » disent les marchands de Pochard. L’intérêt général, nous le voulons tant que cela n’égratigne un tant soit peu notre intérêt particulier. Et pour nous cacher de cette vérité. Nous attendons tout de l’Etat et si rien ne se fait on l’accuse de tout. John Fitzgerald Kennedy disait : « Ne demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous. Demandez ce que vous pouvez faire pour votre pays ! ». Citation que nous aimons à répéter sans jamais appliquer. Sans entrer dans les grandes théories de gouvernement, si nous essayons quelque chose de simple, mais qui pourrait avoir d’effets.
Un industriel Allemand résumait sa réussite par trois lettres : D-O-P ou Discipline, Ordre et Propreté.
Réussite individuelle peut-être, mais pourquoi pas au niveau de la nation pour peu que nous voulions vraiment jouer collectif.
Si en effet, nous ne perdons pas notre temps à chercher à contourner les lois, les règlements et que nous nous contentons de les respecter, nos énergies seraient consacrées au travail. Il en va de petites règles comme des grandes. Au lieu de cela nous perdons notre temps, souvent nous gagnons parce que, les législateurs craignent le désordre social, mais acceptent l’indiscipline tout court. Du coup des règles sont promulguées, mais tout le monde sait que personne ne va les respecter, car il n’y aura pas de sanction. L’issue serait un respect par tous de la discipline et celui de la hiérarchie et là les responsabilités seront vite localisées.
Si on s’imposait l’ordre où chaque chose serait à sa place et tout individu là où il devrait être, la compétence de chacun trouverait un terrain où se développer. On ne se dépenserait pas à refaire ce qui a été supposé être fait. On décèlerait l’imposteur du professionnel.
Enfin, la propreté, si tout le monde l’avait comme souci, on ne ferait comme nous faisons en peignant en noir nos murs pour que la crasse n’apparaisse pas. Combien de fois ne se voile-t-on pas la face pour ne pas être devant nos responsabilités ?
Ce DOP vous diriez peut être valable pour un individu voire une famille, mais à l’échelle d’une nation, il sera difficile à appliquer, car trop de paramètres entrent en ligne de compte comme la cupidité qui semble être le propre de l’homme. Alors, si tel était le cas, pourquoi il en serait autrement pour nos dirigeants ? Si nous commencions à nous DOPER nous-même ?