Les paysans affectés par le projet de construction de pipeline ont reçcu des compensations durant une certaine période. Maintenant, ils peuvent reprendre leurs activités culturales.
Dans le cadre de son Plan de Gestion Environnementale et Sociale, le projet Ambatovy s’est engagé à restaurer les rizières impactées par la construction de son Pipeline, transportant la pulpe de minerai de la mine à Moramanga vers l’usine de Toamasina. A cet effet, 684 hectares de rizières ont été réaménagés au cours des dernières années. Ce qui a permis aux paysans concernés de reprendre la culture du riz. « Mes rizières ont été affectées par la construction du Pipeline d’Ambatovy et ont été couvertes de boue. Mais le projet a payé une compensation pour la perte que j’ai subie et a également réhabilité mes rizières », a témoigné Leriva Jean, agriculteur dans le village de Ranomafana, à Brickaville. « Actuellement, notre rendement s’est beaucoup amélioré. Si auparavant j’ai pu récolter près de 20 sacs, on a pu moissonner 80 sacs de paddy lors de la campagne de 2014 », a-t-il rajouté.
Compensation. En fait, à part les travaux de restauration des rizières, Ambatovy s’est engagée à fournir une compensation aux agriculteurs concernés durant les périodes où ils ne pourront pas exploiter leurs parcelles de terrain. Un programme d’indemnisation des paysans a été mis en place selon une étude des pertes de production agricole subies par chaque paysan. Cette étude est réalisée par des cabinets indépendants. Ces mesures de compensations ont été faites en numéraire et en nature sous forme de paddy depuis 2010, a-t-on appris. Par contre, tous les travaux de restauration des rizières se sont achevés en décembre 2014 pour permettre aux paysans de reprendre la culture du riz.
Accompagné. Quant à Richard Raymond, un autre paysan à Brickaville, il se réjouit en disant que son rendement de productivité a atteint 5t/ha l’an dernier contre 3t/ha auparavant. Et « avec les techniques modernes que j’ai apprises auprès du Centre de formation agricole d’Ambatovy, j’espère encore en produire davantage ». Il en est de même pour les paysans de Fanovana à Moramanga. Ils ont pu effectuer deux cultures en une année. En outre, Ambatovy les a accompagnés via la mise en place de techniques de culture améliorées afin de mieux valoriser l’exploitation de leurs parcelles de terrain une fois restaurées, a-t-on conclu.
Navalona R.