Après un début d’année particulièrement pénible pour les Tananariviens en raison des tas d’immondices qui s’accumulaient dans la capitale et des désagréments olfactifs qui en accompagnaient, les dernières semaines le sont moins.
Les montagnes d’ordures que les piétons devaient enjamber dans les rues pour passer, ou qui bouchaient des ruelles et entravaient la circulation automobile sont moins visibles dans les principales rues d’Antananarivo depuis quelques semaines. Faut-il rappeler que les rythmes des passages des éboueurs et des camions bennes, en décembre et en janvier, ont été perturbés en raison d’un manque de ressources auquel a dû faire face la municipalité et le Service autonome de maintenance de la ville d’Antananarivo (SAMVA). La situation a causé un ras-le-bol général de la population tananarivienne, lasse de subir les désagréments causés par ces tas d’ordures qui s’amoncelaient un peu partout et leurs conséquences sur la santé. Depuis plusieurs semaines, la fréquence et la cadence de l’enlèvement des ordures ménagères semblent plus régulières et les bacs, moins chargés.
Horaires. On observe néanmoins une persistance de l’entassement des ordures et déchets divers dans les quartiers les plus populeux et autour des grands marchés durant la journée. Les habitudes des usagers sont pointées du doigt par les responsables communaux, car le non-respect des horaires de « sortie des poubelles » favorise l’amoncellement des ordures dans les bacs durant la journée. Les effets du soleil et des intempéries sur ces tas d’immondices en cette saison chaude et humide, ne sont pas pour arranger la situation. Ce qui a pour conséquence la persistance des odeurs et de l’insalubrité des surfaces autour des bacs demeurent.
Le civisme, incluant le respect de la propreté, devrait suffire à venir à bout de la situation, mais pour y arriver et dans l’état actuel des choses, il y a loin de la coupe aux lèvres…
Hanitra R.