
Au vu de l’énoncé du programme de mise en œuvre de la politique générale de l’Etat, on a l’impression que l’on est dans le meilleur des mondes possibles, mais reste à savoir quant à sa concrétisation.
Comme prévu, le Premier ministre Mahafaly Olivier Solonandrasana a présenté son programme de mise en œuvre de la Politique Générale de l’Etat (PGE) aux membres du Sénat et de l’Assemblée nationale, hier. Dans la matinée, le philosophe a fait son exposé marqué tout simplement par la présentation de la PGE au Palais de verre à Anosikely. Il n’y a eu point de questions-réponses. Ce serait pour un autre jour. Toutefois, ils ont jusqu’à 15 jours pour remettre leur desiderata au chef du gouvernement. On a eu l’impression que les sénateurs sont restés sur leur faim. Ce qui ne fut pas le cas à Tsimbazaza où les députés ont pu poser des questions, du moins par le biais de leur groupe parlementaire respectif.
Dans l’énoncé du programme de mise en œuvre de la PGE, le Premier ministre a parlé, entre autres, de services sociaux de base, notamment la santé publique et l’éducation de base et l’accès à l’eau potable. Il a annoncé également le renforcement de la gouvernance, de l’Etat de droit et l’instauration d’une justice équitable.
Critiques constructives. Il a terminé son discours en déclarant que « le dialogue, les critiques constructives, les consultations, les échanges de vues, la liberté d’expression dans les règles de l’art et le respect de l’autre, la communication objective, les interpellations, faisant partie des pratiques démocratiques, favorisent l’apaisement et la paix sociale, la stabilité politique, le réajustement de position parfois nécessaire, ennoblissent et confortent l’esprit citoyen, ainsi que le patriotisme et peuvent, par conséquent, contribuer à amenuiser les risques de dérapage qu’il s’agisse du côté des gouvernants, ou de celui des administrés.
Dominique R.