
Le séjour à Madagascar du président de la Fédération Internationale des Sports Boules, le Français Claude Azema, est perçu comme une véritable bouffée d’oxygène pour la Fédération Malgache de Pétanque.
Madagascar a de fortes chances d’héberger le championnat du monde de pétanque. A cela une raison et une seule, les tractations pour l’organisation à Tana du championnat du monde en triplette Hommes sont en bonne voie. C’est tout juste si Claude Azema n’a pas dit oui tout de suite, sans doute à cause de l’existence d’une autre nation candidate à l’organisation, notamment le Cambodge.
Caution en puissance. Mais tous les faits tendent vers une confirmation de cette candidature de Madagascar, puisque le président Azema n’a pas lui-même caché son optimisme quand le ministre des Sports en personne, une autre caution en puissance, lui a fait visiter le Palais des Sports et le gymnase de Mahamasina où vont se tenir les compétitions au mois de décembre.
D’ici là, la partie malgache tentera de trouver l’argent nécessaire, notamment pour transformer ces deux sites en boulodrome, mais aussi les infrastructures d’accueil des pays participants. « Comme nous avons déjà organisé la Coupe de la Confédération, cela ne va pas être un gros problème même si on sait très bien que cette fois, ce sera quelque chose en plus grand », commente un membre du comité d’organisation qui affirme que la bataille ne fait que commencer pour avoir le plus de soutien de la part des sponsors et des mécènes de cette discipline.
En attendant, la Fédération va mettre en œuvre tout son savoir-faire pour peaufiner l’organisation du championnat de Madagascar en triplettes masculines de ce week-end à Ankatso. Un pari d’autant plus intéressant puisque le Club Bouliste de Tananarive qui n’a pas digéré qu’on sanctionne Toutoune brandit la carte du boycott. Aura-t-il d’autres partisans ? C’est toute la question, même si on sait que cela ne va pas être facile avec les billets Tana- Paris- Tana offerts aux vainqueurs. « Tant pis si le CBT ne viendra pas, car ce sont des adversaires en moins, mais nous, nous allons », confie un dirigeant de club de la Capitale.
Clément RABARY