La généralisation de la pauvreté est préoccupante. La croissance économique est faible et le taux de chômage élevé. L’accès à l’eau est l’un des plus difficiles au monde.
Seuls trois enfants sur dix ici terminent l’école primaire. Ils devraient être en classe, en train d’apprendre et non ailleurs en train de travailler. Environ un Malgache sur trois ne sait pas lire.
Un avenir à construire
Ban Ki-Moon, le Secrétaire Général des Nations Unies a dressé un tableau pas très reluisant de la situation qui prévaut à Madagascar. En fait, il n’a fait que répéter ce qu’on a toujours dit sur Madagascar. A savoir, un pays dont la grande majorité de la population vit en dessous du seuil de pauvreté. Un pays qui s’est appauvri en raison surtout des crises qui ont jalonné les Républiques qui se sont succédé. Et parmi ces crises, celles de 2009 ont véritablement fait agenouiller le pays. Quatre Républiques après, Madagascar continue de se trouver dans une situation de pauvreté extrême. Et le combat pour le redressement économique s’annonce encore très difficile. Quand bien même, les observateurs internationaux, dont Ban Ki-Moon entreverraient une lueur d’espoir. Le Secrétaire Général des Nations Unies a d’ailleurs fait état de l’immense richesse naturelle dont dispose Madagascar. Une richesse qui, malheureusement, n’est pas suffisamment exploitée, car les dirigeants qui se sont succédé ont, pour la plupart pensé à leurs propres intérêts avant ceux du peuple. En tout cas, ce passage au pays, du SG de l’ONU devrait interpeller, une fois de plus, les politiciens malgaches sur la nécessité de mettre à côté les querelles politiques stériles qui n’ont fait que plonger le pays dans cette situation de pauvreté extrême. Et ce, malgré sa richesse naturelle. Il est temps d’effacer cette image d’une personne tremblant de froid sur des piles de couverture en plein hiver, qu’on a collé à Madagascar. Ne plus se contenter de dormir sur une montagne de richesse sans pouvoir en tirer profit. L’avenir est encore à construire.
R.Edmond.