
Le Secrétaire Général des Nations Unies a lancé un appel au dialogue et à l’ouverture. En citant notamment le « Fihavanana » et qu’il faudrait mettre cette notion en pratique.
Le Secrétaire Général des Nations Unies, Ban Ki-Moon, a débuté son discours, lors de sa rencontre avec les parlementaires au Sénat, hier à Anosikely en disant que des obstacles colossaux seront à surmonter. Il a cité notamment la généralisation de la pauvreté, le taux de chômage élevé et que bon nombre de gens n’ont pas accès à des services de base. Et le Secrétaire Général des Nations Unies d’enchaîner qu’il faudrait mettre fin à la corruption qui gangrène la société. « Faire cesser toutes les violations des droits de l’homme, notamment les vindictes populaires, les exécutions sommaires ». Tout en soulignant au passage la liberté de la presse, la liberté d’expression et la liberté d’association.
Déclarations. Le numéro Un des Nations Unies n’a pas aussi manqué de parler de la mise en place de la Haute Cour de Justice (HCJ) et du Haut Conseil pour la Défense de la Démocratie et de l’Etat de Droit (HCDDED). Force est de constater que ces deux Institutions tardent à voir le jour et ce, malgré les déclarations tonitruantes des dirigeants pour leur instauration. Malgré ce tableau peu reluisant de la Grande Ile, les Nations Unies se disent prêtes à aider Madagascar pour assurer une vie décente à tous.
Développement sans exclusion. Le discours de Ban Ki-Moon à Iavoloha a été peu nuancé par rapport à celui qu’il a prononcé à Anosikely. Il a parlé notamment d’un développement sans exclusion. A la question des journalistes sur la question de déstabilisation, sa réponse a été sans équivoque « je suis choqué que l’idée d’un coup d’Etat surgisse en ce moment ». Avant de marteler que « les Nations Unies n’accepteront jamais un changement par un coup d’Etat ». Outre les sujets d’ordre politique, il a mis l’accent sur le volet social, entre autres, la malnutrition qui sévit dans le pays. Par ailleurs, il a incité le gouvernement malgache à ratifier l’accord de Paris « le plus tôt possible », portant notamment sur les changements climatiques.
Dominique R.