Le comité ad hoc mis en place par les différents syndicats au niveau du ministère de l’Education Nationale (MEN) a affirmé jeudi lors d’un point de presse, que les négociations relatives aux revendications des enseignants sont sur la bonne voie. « La rencontre que nous avons eue avec les responsables au niveau du ministère de la Fonction Publique et celui des Finances et du Budget, le mardi et mercredi dernier, n’a pas été vaine. Ce qui nous a permis de savoir, entre autres, que les différentes procédures relatives au paiement des arriérés de vacations et de subventions ont été déjà entamées la semaine dernière. Les paiements proprement dits sont déjà en cours pour presque tous les enseignants à travers le pays », a confié Malalatiana Lovasoa Randrianasolo, vice-président national du syndicat des enseignants Fram (Anefa) et non moins le porte-parole du comité ad hoc. Il a ainsi fait appel à tous les enseignants encore en grève de rejoindre enfin leur poste. « Nous avons opté pour le dialogue pour rechercher ensemble la solution. Mais nous n’allons plus accepter les fausses promesses. Nous voulons du concret », poursuit-il.
Réaménagement budgétaire. En ce qui concerne les requêtes liées à la révision en hausse des indemnités de risque des enseignants et l’augmentation du simple au double du nombre des postes budgétaires à allouer pour les prochaines vague de recrutement, Malalatiana Lovasoa R. dit qu’un réaménagement budgétaire au niveau de l’Etat est nécessaire à cet effet. Jusqu’à jeudi dans la matinée, les enseignants du Lycée Moderne Ampefiloha (LMA) sont encore en grève. Ce comité ad hoc espère que l’annonce de cette nouvelle leur permettra de changer d’avis en acceptant de retravailler. Qu’en pensera alors Elidiot Randrianjafy, président national de l’Anefa, lui qui refuse catégoriquement l’existence de ces négociations?
Arnaud R.