De source informée, on a appris tard dans la soirée d’hier que le Premier ministre présenté par le MAPAR et appuyé par le GPS n’a pas été accepté par le Président de la République. Et ce, au motif que le nom de Haja Resampa a été avancé « sans concertation, mais de façon unilatérale ». Il a été en quelque sorte imposé au « Président de la République qui a prééminence sur le Premier ministre ». Et ce, selon le dernier avis de la HCC pour qui « la légitimité démocratique issue du suffrage universel direct » du Président crée « un rapport de subordination » du Premier ministre à son endroit. Le même avis de souligner que « le Président de la République et le Premier ministre sont tenus d’œuvrer ensemble pour garantir une stabilité et une régularité du fonctionnement des pouvoirs publics pour la réalisation effective de la politique générale de l’Etat arrêtée en Conseil des ministres ». Une manière de signifier implicitement que le chef du gouvernement doit être en symbiose et surtout accepté par le Président dont il a la charge d’exécuter le programme. Quant au Premier ministre proposé par la PMP, en l’occurrence, le Dr Jules Etienne, le Président a décidé de ne rien décider. Du moins hier soir.
R. O