Les employés du groupe Sodiat s’insurgent contre le harcèlement dont leur PDG est actuellement victime.
La perquisition effectuée avant-hier à Ambohibao Antehiroka au domicile de l’opérateur économique Mamy Ravatomanga a suscité des réactions. Hier, 500 employés du groupe Sodiat, appartenant à ce dernier, a observé un sit-in au PK 00, à l’Ex-Cercle des Cheminots à Soarano. Ces 500 employés ont lancé un cri d’alarme à l’endroit du régime devant le danger que présente la politique sur le développement économique et social. D’après Dr Georges Rakotoarisoa, les employés doivent faire preuve de solidarité face au harcèlement dont fait l’objet leur employeur Mamy Ravatomanga. Ceux qui ont répondu hier à l’appel ont affiché leur détermination à dire non pour que le Groupe Sodiat ne connaisse pas le même sort que le groupe Tiko en 2009. Les employés du groupe Sodiat étaient unanimes hier sur le fait que l’économie ne doit pas être l’otage de la politique. Pour eux, l’acharnement contre Mamy Ravatomanga pourrait impacter la vie du groupe qu’il dirige.
Secteur privé. Les employés du groupe Sodiat a interpellé hier le régime sur l’investissement fait par le groupe Sodiat pour la création d’emplois à Madagascar. Que dira le nouveau ministre de l’Industrie et du développement du secteur privé Nourdine Chabani devant cette situation ? Est-il complice des actes visant à tuer le secteur privé à Madagascar ? Quoi qu’il en soit, le harcèlement dont Mamy Ravatomanga est actuellement victime aurait d’impact sur la vie de son groupe. En tout cas, on attend la réaction du ministre en charge de l’Industrie et du Développement du secteur privé Nourdine Chabani devant cet acte qui assassine le secteur privé. D’après des indiscrétions, le danger qui menace le groupe Sodiat va faire réagir les groupements professionnels à Madagascar, car la fermeture des sociétés au sein du groupe va entraîner la perte de milliers d’emplois qui ne serait pas bon pour le pays qui s’efforce de convaincre les investisseurs étrangers à venir au pays.
Recueillis par R. Eugène
