Cette semaine, Analakely et Antaninarenina bougent au rythme du jazz, à travers la 6e édition du jazz @ tohatoha-bato, qui se tiendra les 8, 11 et 12 juin.
Mois de juin, mois de l’enfance, mais aussi celui de la musique. A Madagascar, plus qu’ailleurs, le mois de juin marque le summum des festivités, pour la plupart, gratuites. Si le gouvernement, au nom de l’Indépendance, organise des concerts gratuits avec des artistes de tout vent, il y a aussi le carnaval de Madagascar qui divertit toute la ville. La fête de la musique donne la scène à tous les amoureux de la musique, gratuite et le jazz est en liesse grâce à l’édition Jazz @tohatoha-bato, organisée autour de l’escalier d’Antaninarenina et Analakely. La série de représentation gratuite commence demain dans l’après-midi, avec les enfants. Ce jazz kids est loin de ressembler aux fêtes de fin d’année scolaire où les enfants se cherchent sur scène. A leur âge, ces enfants qui suivent des cours de musique font toute la différence : une musique bien structurée, qui sent le travail acharné, mais en musique et donc avec beaucoup de plaisir. Le spectacle débutera à 14h30 au tranompokonolona Analakely et sera évidemment gratuit pour tous. Puis, place Jazz Street le samedi dans la soirée. L’escalier d’Antaninarenina sera le théâtre de quatre scènes pour plusieurs styles : jazz standard, fusion, vocal et expression libre. Là, tout ce sera ouvert à tous les mélomanes qui veulent jouer et se défouler sur scène. Et puis, place au grand bouquet final pour dimanche à Analakely. La circulation sera coupée et laissera place à une grande scène qui accueillera les plus passionnés de jazz. Plusieurs artistes participent en effet à cet événement, dont Kabosy Spirit, AFJAZZ, Mendrika Rengodona, Sammy Andriamanoro, Naivo Andriambelo Group, Nulli Ratomosoa Angroov… Pas de prix d’entrée, le concert est totalement gratuit. D’ailleurs, c’est le concept même de cette manifestation artistique, qui contribue à donner une culture musicale de qualité au grand public, notamment aux personnes qui errent dans tout Analakely et qui n’ont aucune autre occasion d’accéder à de la « vraie » musique.
Anjara Rasoanaivo