La semaine bouge au rythme du festival Gasy Bulles. A Ankatso, les étudiants ont l’occasion d’apprécier deux expos, Hallucinograph et Ohabolana, jusqu’au 18 juin.
Quand les artistes se mettent à créer, ils refont le monde. Faire rêver tout éveillé, c’est un peu ce qu’une œuvre d’art produit comme sensation quoique chacun ait sa vision et son interprétation. A Ankatso, dans l’espace Matières vives du Craam, et ce dans le cadre du Gasy Bulles 12e édition, un collectif de bédéistes expose jusqu’au 18 juin plusieurs dessins et planches. Il s’agit du « Hallucinograph », un nouveau monde entre l’hallucination et le graphique pour laisser libre court à la liberté d’expression et au psychédélisme. Forts de leur imagination, ces artistes ont chacun sorti des œuvres uniques qui ne s’expliquent pas. Seul moyen de le comprendre, y aller et apprécier chaque planche. Ils sont 11 à participer à cette expo collective qui sera visible à l’esplanade à partir du 14 juin, dont Arian, porteur de projet, mais aussi Sleeping Pop, Padoue, Raoto, Jerwy, Sphynx, Slim, Richiany, Lamborano Mijoro, Shinato et Maximinus Fukuro.
Ohabolana. Autre expo, autre ambiance. Là, il s’agit du « Ohabolana », ou l’art oratoire qui transmet nos plus grandes valeurs culturelles, interprété en dessin. Cette expo BD de l’association Tantsary est toujours organisée dans le cadre du festival Gasy Bulles. C’est une manière très ludique de faire connaître, voire d’utiliser ces « ohabolana » grâce à des dessins. Outre les illustrations, il y aura un livre que les visiteurs pourront se le procurer. Padoue, initiateur du projet, Raoto, Jerwy, Lamborano Mijoros, Manina, Dama, Karma, Mic, Bienvenu, R-Aly et Nagara participent à cette expo ouverte au grand public, toujours à Ankatso, jusqu’au 18 juin.
Anjara Rasoanaivo
