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samedi, mai 10, 2025
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Affaire Lylison : Guerre déclarée entre les deux clans de « Zanak’i Sofia »

Des représentants du « Zanak’i Sofia », expliquant leur point de vue sur le cas de Lylison. (Photo Nary Ravonjy)
Des représentants du « Zanak’i Sofia », expliquant leur point de vue sur le cas de Lylison. (Photo Nary Ravonjy)

Le cas du sénateur est loin d’être clos, car jusqu’à preuve du contraire, il reste toujours introuvable. Sans parler des partisans de ce dernier et de ceux qui sont contre et qui ont chacun leur argument.

Comme il fallait s’y attendre, la riposte des partisans des proches du pouvoir concernant l’affaire Lylison René ne s’est pas fait attendre. Ils ont tenu, ainsi, hier après-midi, un point de presse au restaurant « Le Pavé ». De premier abord, ils se sont insurgés contre les différentes déclarations de ceux qui se réclament en tant que « Zanak’i Sofia » ainsi que de ceux qui osaient parler au nom des Sojabe. Faisant sans doute allusion aux récentes déclarations d’un autre « Zanak’i Sofia » qui revendiquent notamment l’arrêt des harcèlements contre le sénateur Lylison René de Rolland. La guerre est ainsi déclarée entre les deux clans.

Intérêts régionaux. Les natifs de la région Sofia pro-régime ont d’ailleurs rappelé qu’il y avait eu un originaire de cette région qui avait été arrêté par la Force d’Intervention spéciale (FIS), à l’époque. On a notamment déclaré que les intérêts supérieurs priment avant les intérêts régionaux. Ils trouvent ainsi que c’est le même cas pour le sénateur. Avant d’enfoncer le clou, certains ont voulu faire d’Antananarivo, notre capitale, une ville morte, mais finalement, ils n’ont pas réussi. En outre, le HVM région Sofia est sur la même longueur d’onde que ceux qui ont tenu un point de presse, hier. Ce qui est tout à fait logique.

Terrain d’entente. Toujours, lors de cette rencontre avec la presse, des représentants des « Sojabe » issus de la province de Mahajanga et ce, par le biais de Velontsara Gabriel, ont tenu à éclaircir leur position. Ce dernier a ainsi déclaré que face à la situation qui prévaut dans le pays, les Sojabe lancent un appel aux deux parties afin de trouver un terrain d’entente. Tout en soulignant au passage qu’il ne faudrait pas utiliser le nom de l’association. Force est cependant de constater que tous les deux ont employé à leur manière la dénomination « Zanak’i Sofia ».

Dominique R.

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