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mercredi, mai 14, 2025
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Codex Alimentarius : La sécurité sanitaire des aliments au menu

Des produits alimentaires importés hors normes envahissent le marché. (Photo d’archives)
Des produits alimentaires importés hors normes envahissent le marché. (Photo d’archives)

Des produits alimentaires importés ne respectant pas les normes envahissent encore le marché local.

Le commerce international des denrées alimentaires s’élève à 200 milliards d’USD chaque année et des milliards de tonnes d’aliments sont produits puis transportés et mis sur le marché. Le système du Codex Alimentarius a été créé en 1963 dans le but d’assurer la sécurité sanitaire et la qualité des aliments faisant l’objet d’un commerce international à travers l’établissement des normes et des codes sur les aliments pour des groupes vulnérables tels que les nourrissons et les enfants en bas âge. Il vise également à protéger les consommateurs contre les pratiques frauduleuses. A Madagascar, La FAO a soutenu la création du CNCA (Comité National du Codex Alimentarius) qui a maintenant dix ans d’existence. Son rôle est d’assurer pleinement la mission d’étudier et de proposer toutes mesures et actions visant à l’amélioration de la sécurité sanitaire et de la qualité des aliments consommés localement ou destinés à l’exportation.

Plus compétitif. Le thème choisi dans le cadre de cette célébration du 10e anniversaire du CNCA est axé sur le « Sakafo madio sy ara-pahasalamana, antoky ny fampandrosoana» ou textuellement L’hygiène alimentaire et la  sécurité sanitaire des aliments, clés du développement. L’objectif consiste à protéger les consommateurs tout en garantissant la pratique loyale du commerce alimentaire. « En devenant membre actif du Codex, Madagascar peut être plus compétitif sur les marchés mondiaux extrêmement réglementés et améliorer la sécurité sanitaire des aliments pour sa population » a tenu à rappeler SEM Patrice TALLA TAKOUKAM, Représentant de la FAO à Madagascar, Comores, Maurice, Seychelles.

Freiner. « Depuis 2015, la FAO appuie le CNCA en vue de la redynamisation de ses activités afin qu’il puisse faire face aux importants enjeux qui se présentent, tant au niveau local, régional qu’international surtout dans le cadre des exportations des produits  tels que les crevettes, le miel, le litchi et la vanille vers les autres continents, qui placent encore Madagascar dans le déficit de la balance commerciale », a-t-il rajouté. En dépit de tout cela, il faut reconnaître que les produits alimentaires importés ne respectant pas les normes envahissent encore le marché local. Soit, ces produits sont déjà périmés et mis en vente à très bas prix ou à un tarif promotionnel, soit ces produits ne sont même pas étiquetés. Des opérateurs économiques locaux ne cessent de revendiquer qu’il faut freiner ces importations qui menacent également les usines de production alimentaire dans le pays

Navalona R.

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