Hier en début de soirée, un enfant de 14 mois meurt de ses blessures victime de l’attentat perpétré au Stade de Mahamasina lors du spectacle organisé pour le 26 juin. Ce qui porte à trois le nombre des morts.
Dans un communiqué du lundi 27 juin, le conseil du gouvernement tenu au Palais de Mahazoarivo a condamné cet « acte odieux et criminel à visée politique ». Hier, on compte 91 blessés et trois morts. Deux adolescents respectivement âgés de 16 ans et de 21 ans et un enfant de 14 mois. Avant 19 heures, le corps du petit Tolojanahary rejoignait la morgue de l’HJRA. Il n’a pas survécu ayant été blessé en plusieurs endroits de son corps. Egalement victime de cet acte de barbarisme, sa mère pleurait à chaudes larmes, dénonçant dans un sanglot le ou les responsables. Elle est encore à l’hôpital pour des soins nécessaires. Et malgré son état, cette femme a tenu à accompagner le corps de son enfant à la morgue. Une deuxième journée amère, un lendemain triste et sombre pour cette mère de famille à l’instar de ce hiver australe qui s’installe, glacial et humide.
La journée du 26 juin 2016, Mahamasina a été secoué par une déflagration faisant 91 blessés et trois morts lors du spectacle de cette 56e fête de l’indépendance. De sources hospitalières, après des soins nécessaires, seules 23 personnes sont hospitalisées dont cinq ont été opérées et huit mises sous surveillance stricte.
Les témoignages recueillis çà et là après cet « attentat » se passent de commentaires. Toutefois, les responsables ont promis de faire la lumière pour le grand public actuellement avide d’informations. Et des nombreux témoignages qui n’engagent que leurs auteurs n’augurent rien de positifs pour un avenir proche. D’après le communiqué du gouvernement, se basant sur des renseignements, la thèse d’une préméditation n’est pas à écarter. Un appel à témoins est lancé à l’endroit de la population.
r.s.