Ce lieu a été décidé par l’Etat en conseil des ministres, comme étant une gare routière. Une décision qui n’a pas été du goût du groupe Tiko qui se dit d’ailleurs propriétaire du lieu. Or, de son côté l’Etat affirme également que le terrain d’Andohatapenaka appartient à l’Etat.
L’affaire concernant le terrain d’Andohatapenaka est loin d’être close. En effet, l’Etat par le biais du ministère d’Etat auprès de la Présidence en charge des Projets présidentiels, de l’Aménagement et de l’Equipement s’oppose à la décision prise par la Commune urbaine d’Antananarivo. Nouveau bras de fer entre l’Etat et le couple Ravalomanana. Toujours est-il que la CUA a décidé de déplacer dans ce site tous les véhicules mis en fourrière au local de la commune à Anosipatrana. La CUA a lancé un appel d’offres et c’est le groupe Tiko qui a eu le marché. Soit entre la famille Ravalomanana, vu que la maire n’est autre que Lalao Ravalomanana et l’entreprise agro-alimentaire qui est dirigée par Marc Ravalomanana.
Bloqué l’accès. L’objectif étant de bloquer le projet présidentiel qui a l’intention de faire de ce lieu, une gare routière. Faut-il rappeler le conseil des ministres du 13 mai dernier a décidé « d’utilité publique les travaux de construction d’une gare routière à Andranoambo, FKT d’Andohatapenaka II, dans la commune urbaine d’Antananarivo et portant par voie amiable par expropriation pour cause d’utilité publique des parcelles de terrain et/ou immeubles touchés par ces travaux ». Fort de cette décision, les forces de l’ordre ont bloqué l’accès au terrain d’Andohatapenaka au groupe Tiko. Les émissaires de ce dernier sont ainsi rentrés bredouilles, mais s’accrochent toutefois à l’idée que ce terrain leur appartient. Affaire à suivre.
Recueillis par Dominique R.
