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mardi, mai 13, 2025
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Portrait : Felana Rajaonarivelo, une grande passionnée !

felana(1)En 2004, le grand public la découvre sur le petit écran. Elle était parmi les demi-finalistes de l’émission Pazzapa. Une dizaine d’années plus tard, elle revient sur le devant de la scène. Pas en tant que chanteuse, mais photographe.

S’il fallait résumer sa vie en trois mots, ce serait certainement chant, danse et photographie. Des femmes comme elle, on n’en rencontre que rarement. Felana Rajaonarivelo fait partie de ces femmes qu’on respecte, qu’on admire et dont le parcours inspire. Probablement parce qu’elle n’abandonne jamais ou évolue dans ce milieu, souvent jugé de « typiquement masculin ». Ou peut-être aussi parce qu’elle a réussi le pari de s’y faire un nom et est même, avec son mari, malgré sa jeunesse, à la tête de sa propre agence de production audiovisuelle. Felana Rajaonarivelo n’a pourtant pas encore fini de nous étonner.

Si elle a toujours rêvé de devenir photographe ? Rien ne l’y prédestinait. Felana Rajaonarivelo grandit au milieu des micros et des guitares. Son quotidien et surtout ses week-ends sont rythmés par les répétitions, les cabarets et souvent les mariages. A Antsirabe, papa et maman sont en effet à la tête de Ny Hasina. Orchestre dont font partie les deux grands frères qui ont également leur propre groupe : Faniry quartet. « Les répétitions se tenaient à la maison. J’accompagnais très souvent la famille dans les mariages et animations », raconte Felana. Elle ne pouvait donc qu’aimer chanter. Parallèlement, sa maman l’inscrit à un cours de danse. Elle avait quatre ans. Tout comme le chant, la danse la passionnait. « Je ne dansais cependant pas en mode pro. Je dansais seulement pour le plaisir de danser ».  Quand les occasions le lui permettaient, l’adolescente qu’elle était à l’époque, ne rataient pourtant jamais les ateliers donnés par des professionnels comme Ariry, ou dans le cadre de festival comme Itrotra. Bac en poche, la jeune femme dut se rendre à Tana pour les études supérieures. Plus de temps pour la danse, les études avant tout !

Coup de foudre. Peinture, c’était son premier choix. Tout bien réfléchi et suite aux conseils de son entourage, elle opte finalement pour la communication au Samis-Esic. Elle y découvre la photographie et en tombe amoureuse. On n’y inculque malheureusement (ou heureusement) que les bases, mais curieuse qu’elle est, Felana voulait en savoir davantage. Angaredona, Total… elle multiplie les stages, bombarde ses instructeurs et ses confrères de questions et ne s’arrête pas là. Elle s’offre des magazines sur la photographie, visionne plusieurs vidéos et suit des cours par correspondance. Pour reprendre ses mots : « youtube est devenu mon meilleur ami ». Une fois les études terminées, elle ne choisit pas, comme la plupart de ses amis, le métier de journaliste, responsable de communication… mais se consacre entièrement à sa passion. « J’aime prendre des initiatives, ne pas seulement suivre des consignes. Et cette liberté, seule la photographie me l’offrait ». En 2013, elle décide alors de se lancer dans sa propre aventure.

Fireflies. Naît donc Felana Rajaonarivelo, la société. Mais voir ses collaborateurs, des hommes dans des événements avec leurs chemises inscrites Felana Rajaonarivelo dessus, c’était quand même comique. 2014, les circonstances font que son mari décroche de son ancien poste. Tous deux eurent un déclic, pourquoi ne pas travailler ensemble ? Une très bonne idée puisqu’ils se complètent. Elle, c’est l’image. Lui, le son et la vidéo. Felana et Andry accouchent alors de leur premier-né : « Fireflies », une agence de production audiovisuelle qui, deux ans après ses débuts et malgré les obstacles rencontrés en cours de route, ne s’est jamais aussi bien portée.

Danseuse étoile. 2016, Felana décide de reprendre les choses là où elle les a laissées.  La photographie, oui, elle adorait cela, mais était-ce suffisant ? Elle n’a toujours pas renoncé à devenir une professionnelle de la danse, une danseuse étoile pourquoi pas ? En avril, elle réintègre le K’Art et se retrouve à nouveau sur les planches, en train de danser. Il y a deux semaines, elle participe au spectacle  de cette académie de danse au Palais des sports. Un exploit pour la photographe qui n’a pas encore abandonné l’idée de faire un jour partie d’une comédie musicale comme « Le roi soleil », quand son niveau le lui permettra.  Un rêve dont on est sûr de sa réalisation, un jour ou l’autre, car comme le confirment ceux qui la connaissent, « Felana se donne toujours les moyens de parvenir à ses fins. Une battante !  ».
Mahetsaka

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